- Le Pain des Tropiques,
- Haïti, la blessure de l’âme,
- Un plan Marshall pour Haïti.
Le Pain des Tropiques
Dix mois après le séisme de janvier 2010, les populations paysannes d’Haïti menacées par le choléra et le cyclone Tomas n’attendent ni l’État ni la communauté internationale pour travailler comme elles l’ont toujours fait à nourrir l’île. Ce film part à leur rencontre pour essayer de comprendre ce « pays en dehors » qui este debout envers et contre tout. Au fil des étapes de la fabrication de la cassave, une galette populaire issue de la transformation du manioc, le réalisateur Bernard Simon montre la lutte quotidienne des paysans haïtiens pour l’indépendance alimentaire et contre les pires ennemis de la « perle des Antilles » : le déboisement, l’érosion et l’appauvrissement des sols.
Haïti, la blessure à l'âme - 21:30
Ici, les gens sont aussi fissurés que leurs maisons », constate Camille-Louis, un jeune psychologue haïtien. Depuis le séisme, il reçoit des dizaines de personnes qui souffrent d’un mal insidieux. Perte d’appétit, cauchemars à répétition, prostration, sensations d’étouffement ou encore paniques subites : tous présentent les symptômes d’un stress post-traumatique aigu. Enfants, ados, adultes : personne n’est épargné. Selon Camille-Louis, plus de 60 % de la population haïtienne est touchée. En donnant la parole aux Haïtiens, soignants ou souffrants, mais aussi à des secouristes français, eux aussi marqués, ce documentaire enquête sur un trauma qui risque de devenir la première situation d’urgence psychiatrique au monde.
Un plan Marshall pour Haïti - 22:25
Le 12 janvier 2010, en 35 secondes, Haïti connaît le séisme le plus dévastateur et le plus meurtrier de son histoire. Le bilan est effroyable : 300 000 morts, 300 000 blessés, 1,5 million de déplacés. Quarante jours après le drame, le réalisateur Bernard Simon recueille le témoignage des rescapés. Dans la région du plateau Central, plus de 50 000 sinistrés se sont réfugiés. Près de Hinchjavascript:;e, un Haïtien, Francklin Armand, tente de nourrir et de soigner les populations traumatisées. Alors que les réserves s’épuisent, le défi consiste à miser sur la solidarité et la mobilisation paysanne du pays.