Le film “A bout portant” avec Gilles Lellouche et Gérard Lanvin diffusé sur TF1 dimanche 30 juin

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 18 juin 2013 11089
Le film “A bout portant” avec Gilles Lellouche et Gérard Lanvin diffusé sur TF1 dimanche 30 juin

Dimanche 30 juin à 20:50, TF1 diffusera le film “A bout portant”, réalisé en 2010 par Fred Cavayé, inédit en clair à la télévision.

Pour son deuxième long métrage, Fred Cavayé signe l'un des meilleurs thrillers français de ces dernières années. Un polar haletant dans lequel un homme se retrouve à la merci d'un gang de criminels qui retient sa femme en otage.
 
Samuel (Gilles Lellouche) et Nadia (Elena Anaya) forment un couple heureux. Elle est enceinte de huit mois ; lui est aide-soignant en passe de devenir infirmier. Un jour, Samuel surprend un homme en blouse blanche en train de saboter l'assistance respiratoire d'un patient récemment admis. En le sauvant in extremis, Samuel ne se doute pas que sa vie est sur le point de basculer. Ce patient, percuté de plein fouet par une moto sur l'autoroute, n'est autre qu'Hugo Sartet (Roschdy Zem), un criminel activement recherché par la police. Alors que le jeune couple vient tout juste d'emménager, leur bonheur est soudainement menacé lorsque Nadia se fait enlever sous les yeux de son mari. Assommé, il est réveillé par la sonnerie de son téléphone portable quelques minutes plus tard : il a trois heures pour sauver celle qu'il aime... S'il veut revoir sa femme, Samuel n'a pas le choix : il doit faire équipe avec Sartet.

Une course-poursuite effrénée au cœur de la capitale
Pour son second film, Cavayé choisit de situer l'intrigue à Paris et relève le défi d'un tournage au beau milieu de la Gare du Nord. Le réalisateur aura quatre jours pour immortaliser une course-poursuite spectaculaire, entre 1h et 5h du matin. Le résultat est surprenant : sept minutes d'adrénaline pure dans les entrailles du métro parisien. Cavayé enchaîne les rebondissements sans jamais sacrifier leur dimension visuelle. A l'image de la scène introductive, Cavayé voue une attention constante à l'esthétisme de ses plans. Et pour sublimer ses images, le réalisateur a fait appel au compositeur Klaus Badelt, connu notamment pour la musique du premier volet de la saga Pirates des Caraïbes. Face à ces séquences impeccables et à cette mécanique parfaitement huilée, le spectateur ressort ébahi... et essoufflé.

Un réalisateur prometteur
Fred Cavayé n'en est pas à son coup d'essai. Son premier film, Pour Elle, avec Vincent Lindon et Diane Kruger, racontait l'histoire d'un homme prêt à tout pour libérer sa femme, condamnée à vingt ans de prison pour meurtre. Cette fois, il tient le spectateur en haleine pendant une heure et demie, sur le même modèle que la dernière demi-heure de sa première réalisation. L'affection du réalisateur pour l'âge d'or des grands polars français se concrétise jusque dans le nom de ses héros. Ainsi, «Sartet», bandit très «melvillien», est le nom du personnage d'Alain Delon dans le chef-d'œuvre d'Henri Verneuil, Le Clan des Siciliens. Pour mener à bien son projet, il a réuni un casting remarquable associant le capital sympathie de Gilles Lellouche, la froideur de Gérard Lanvin dans le rôle du commandant Werner et le charisme de Roschdy Zem, gangster plus vrai que nature. Le trio formé par Gérard Lanvin, Gilles Lellouche et Elena Anaya renouvelle une expérience en commun puisqu'ils étaient tous trois présents dans le diptyque Mesrine, de Jean-François Richet.

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Publié dans Cinéma
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