Cent-vingt artistes se sont mobilisés pour cet album !
Oui, une telle mobilisation m'a surpris. Tout comme l'envie, l'énergie et le cœur qu'ils ont mis dans cet album. Il y a eu un vrai élan. Je pense que les Français en ont assez, ont envie de régler son compte au sida, pour eux et pour leurs enfants. Nous avons fait un travail artistique important au niveau de la réalisation de ces chansons. Brice Davoli a fait des arrangements sublimes.
Où avez-vous puisé votre inspiration pour cet album ?
J'avais vraiment cette envie de réaliser un projet harmonieux, une très belle version de ces chansons incontournables. Je me suis inspiré du répertoire de la chanson française comme, par exemple, celui d'Etienne Daho.
Certains jeunes ne sont pas informés et jouent avec leur vie...
Oui, et Kiss&Love s'adresse à eux. J'ai fait appel à des producteurs qui travaillent avec cette génération, adeptes des réseaux sociaux. J'avais envie de faire ce projet pour mobiliser cette jeunesse. Elle pense que le sida est une maladie comme une autre qui se soigne, alors que l'on en meurt encore.
Vous êtes engagé depuis longtemps. D'où vient votre motivation ?
On ne peut pas rester sans rien faire. Surtout lorsque l'on bénéficie d'une certaine notoriété. Je ne fais pas de politique mais je peux m'engager dans des combats. Il y a tant de problèmes sociaux en ce moment, je ne voudrais pas vivre dans un monde où les artistes ne font rien. C'est impossible de recevoir autant et ne rien faire en échange. Le sida est vraiment très important. Voir des malades me remercier, cela veut dire que ce n'est pas fini, qu'il faut continuer à se battre. Tous ces mercis, je les prends comme un réveil. Ils me permettent de rester concentré sur mes projets pour Sidaction.
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