“Meutres à Rocamadour” le 3 mai sur France 3 : Clémentine Célarié nous parle de son rôle

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 21 avril 2014 8148
“Meutres à Rocamadour” le 3 mai sur France 3 : Clémentine Célarié nous parle de son rôle

La série “Meurtres à…”, plébiscitée par les téléspectateurs de France 3, revient dans un nouvel épisode incarné par Clémentine Célarié et Grégori Derangère “Meutres à Rocamadour” samedi 3 mai à 20:45.

À Rocamadour, ils enquêtent sur un meurtre aux allures de rituel. Elle, incarne une commissaire à trois jours de la retraite, pas blasée pour autant. Lui, joue son successeur. Cette fiction s’inscrit dans le cadre de la programmation spéciale « Printemps du suspense » sur France 3.

Clémentine Célarié nous en dit plus sur son rôle dans cette fiction :

Vous incarnez un rôle en retrait, plus réservé que d’habitude. Comment vous y êtes-vous préparée ?

J’ai tenu à rencontrer des gendarmes pour préparer ce rôle, comprendre leur quotidien et leur manière de travailler. Ils m'ont raconté leurs histoires.
Le personnage de Sophie Vidal est très intéressant. Elle a beau être à trois jours de la retraite, elle n’hésite pas à se mouiller, elle se bat, elle s’investit. C’est quelqu’un d’excessif malgré tout, c’est aussi pour ça qu’ils [les producteurs,NDLR] m’ont confié le rôle. (rires). J’ai aimé le fait que, bien qu’elle soit proche de la retraite, elle continue de se battre, de s’investir autant. Pendant la course-poursuite contre le suspect, elle prend des risques, on se dit : « elle va peut-être y passer »...

On découvre au fil de l’intrigue que votre personnage cache une blessure.

C’était important pour moi. Cette blessure en fait un personnage plus riche, plus fort. En tant qu’actrice, je recherche ces rôles de personnages contrastés, avec plusieurs strates dans leur personnalité. Sophie en est un. Lorsqu’elle révèle sa blessure, c’est un moment très court, presque volé, mais absolument nécessaire. C’était délicat à jouer, d'ailleurs. Elle est dans la retenue, et, d’un coup, elle se dévoile. Un exercice qui requiert beaucoup de concentration pour être dans cet instant très court et très fort. Et Lionel [Bailliu, le réalisateur] m’a beaucoup aidé.

Justement, la présence de Lionel Bailliu à la réalisation a-t-elle influé sur votre décision ? [Il avait signé le premier numéro de la collection « Meurtres à… » : Meurtres à Saint-Malo.]

J’ai demandé à voir ce qu’il avait fait. J’ai trouvé que c’était très bien réalisé, que Bruno Solo était très bon dedans. Lionel et moi étions d’accord sur le choix des acteurs et, surtout, sur la nécessité de travailler collectivement. Nous avons aussi découvert d’excellents acteurs en régions, notamment à Toulouse. Il ne faut pas s’imaginer qu’ils sont moins bons en province qu’à Paris ! Nous avons fait plusieurs lectures, des répétitions, des essais caméras, des essais costumes, comme pour un long-métrage. À vrai dire, je ne fais pas de distinction selon le format. Un film est un film, et je m’investis de la même manière. C’est un très bon réalisateur, très attentif, toujours à l’écoute. Il a signé de très beaux plans dans le film.

C’est un film d’envergure. La série mélange intrigues policières et légendes historiques, comment vous êtes-vous sentie dans cette ambiance... mystique ?

L’intrigue prend une autre dimension. C’est un film policier avec un côté grandiose, dingue, surréaliste... C’est aussi un moyen détourné de découvrir l’histoire de ce lieu spécial, Rocamadour. La spiritualité est très présente, c’est une notion qui m’inspire beaucoup, mais pas forcément dans son aspect religieux. Il arrive aux athées d’être spirituels…

Gros plan sur Rocamadour et sa région dans cet épisode. C’était une découverte pour vous ?

Oui, et une très belle découverte. On ressent tout de suite la force d’un tel lieu. Cette ville comme accrochée à la montagne, ces paysages très vastes, très beaux. Et les petits villages aux alentours. Les gens sont fiers de leur région – et ils peuvent ! J’ai même fait venir mes parents parce que je voulais partager ces paysages avec eux. J’ai découvert une très belle ville, chargée d’une très belle énergie.
Cette idée de faire découvrir les régions à travers un thriller ou une fiction m’a enthousiasmée. À la fois pour les acteurs, mais surtout pour le public. Rocamadour, c’est un théâtre, c’est un décor naturel. Il fallait tourner quelque chose là-bas. Rocamadour, j’y retournerais bien…

Plusieurs scènes se déroulent au gouffre de Padirac, c'est aussi un théâtre ?

C’était génial ! Tourner à l’intérieur de la grotte, c’était exceptionnel. Grâce à une fiction, on découvre des choses. Dans ma profession, nous avons beaucoup de chance. Nous découvrons des sports, des occupations, des métiers, nous faisons aussi des rencontres. C’est important pour moi. C’est ce qui m’a plu dans ce projet. Nous avons fait de la qualité.
Imaginez, nous avons eu le gouffre de Padirac pour nous tous seuls pendant deux jours. C’est incroyable ! Alors que c’est un site touristique habituellement bondé de monde. C’était extraordinaire de tourner là-dedans, ça vous porte, ça vous transporte. C’est facile de jouer dans un tel endroit. C’est comme un grand décor de théâtre.

Propos recueillis par Sébastien Pouey, France 3

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Publié dans Fictions
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