C'est un phénomène de consommation qui s'est installé. Depuis les scandales alimentaires de ces dernières années et notamment l'affaire des « lasagnes à la viande de cheval », de plus en plus de Français ont changé leur comportement. Ils préfèrent acheter un peu moins mais privilégient des produits alimentaires de qualité. En face, les industriels mais aussi les commerçants l'ont bien compris. Capital a mené l'enquête.
Enquête : quand mon hyper joue la carte du « terroir »
Dans un marché alimentaire en berne, les grandes surfaces ont trouvé la formule qui fait mouche. Elles proposent de plus en plus, sous leur propre marque, des aliments ou même des plats préparés qui fleurent bon le terroir. Chez Carrefour, cette gamme s'appelle « Reflets de France », chez Leclerc « Nos régions ont du talent », etc. Comment sont fabriqués ces produits ? Les promesses de qualité sont-elles tenues ?
Saga : les millions du robot qui fait des « bons petits plats »
C'est l'une des références de ces robots multifonctions qui permettent de faire rapidement et simplement de « bons petits plats » à la maison. La marque Thermomix équipe 1,6 millions de cuisines françaises avec ses machines capables de peser, mixer, hacher et cuire de toutes les façons possibles. Il faut pourtant débourser une somme rondelette, environ 1 000 euros, pour pouvoir s'en offrir une. Mais Thermomix a une technique de vente très efficace…
Portrait : mon si « cher » fromager
C'est une profession qui ne connaît pas la crise. Les ventes des 3 200 fromagers de France ne cessent d'augmenter. À Grenoble, dans sa boutique où travaillent sa femme et ses deux enfants, Bernard Mure-Ravaud atteint 1,7 millions de chiffre d'affaires. Son produit star ? Le comté, vendu en moyenne 15 euros le kilo. D'où viennent tous ses produits ? Pourquoi se vendent-ils si bien ? Et pourquoi le fromage est-il si cher ?
