A cette occasion, le nom de l’ancienne animatrice de télévision Soizic Corne a été évoqué.Interrogé à son sujet, l’auteur du livre a sous-entendu à plusieurs reprises qu’elle était décédée, en cela immédiatement contredit par l’un des chroniqueurs de l’émission, lequel a indiqué que malgré ses recherches, il n’avait pas trouvé ce « renseignement ». Il s’en est alors suivi une discussion tendant à établir si cette animatrice était ou non décédée, dans un climat d’hilarité générale.
Un tel échange, faisant du décès éventuel d’une personne un sujet de plaisanteries collectives, porte atteinte à la dignité de la personne humaine constituant ainsi un manquement aux dispositions de l’article 1er et du premier alinéa de l’article 15 de la loi du 30 septembre 1986, ainsi qu’à celles du premier alinéa de l’article 36 du cahier des charges de la société France Télévisions.
Il a été en outre expressément indiqué que, bien que l’émission ait été enregistrée, la séquence en cause ne serait pas coupée au montage, malgré la demande formulée en ce sens par l’invité de l’émission. Le fait que cette séquence ait effectivement été conservée et diffusée caractérise une absence de maîtrise de l’antenne, constitutive d’un manquement au dernier alinéa de l’article 35 du cahier des charges de France Télévisions.
Enfin le Conseil a considéré que les excuses de l’animateur, tardives et présentées sur un ton décalé et distancié, lors de l’émission du 8 novembre 2014, n’étaient pas susceptibles de modifier son appréciation.