Laëtitia Milot nous en dit plus sur “La vengeance aux yeux clairs” à partir du 8 septembre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 22 août 2016 4386
Laëtitia Milot nous en dit plus sur “La vengeance aux yeux clairs” à partir du 8 septembre sur TF1

Dans “La vengeance aux yeux clairs”, saga familiale où le glamour et le thriller se côtoient, Laëtitia Milot endosse un rôle taillé sur mesure et donne toute la mesure de son talent. « Une prouesse », de l’avis du producteur. « Un cadeau », confie la comédienne qui entend le savourer et le partager avec le public. Avec ce challenge, elle met son extrême popularité au service du feuilleton qui célèbre son grand retour sur TF1.

En tant qu’actrice et spectatrice, que vous évoque le feuilleton ?

Je suis une bonne téléspectatrice et totalement adepte des sagas. Voir la chaîne TF1 renouer avec le feuilleton, cela fait plaisir. Je sais que le public en est friand et il va être satisfait de constater que TF1 remet le genre à l’honneur.

Vous avez dit banco tout de suite ?

Oui. J’en ai discuté avec mon agent avant de donner mon accord. Après avoir lu un ou deux épisodes, j’ai tout de suite perçu le potentiel ! Charge à moi, ensuite, de nourrir le per - sonnage pour montrer des facettes inconnues de mon jeu. A TF1, ils ont été super ouverts ; ils ont envie que les comédiens s’épanouissent dans leurs rôles et font tout pour.

Porter un feuilleton de huit épisodes représente une lourde responsabilité ou un signe majeur de confiance ?

Un peu les deux ! La dernière fois que je suis allée à TF1, je n’ai pas manqué de les remercier de m’avoir fait confiance. C’est un rôle d’envergure, une responsabilité énorme que d’incarner Olivia. Je leur ai dit que je m’étais totalement épanouie avec Olivia. Il faut dire que la palette de sentiments et d’émotions est infinie. C’est énorme ! Ce personnage est passionnant à interpréter. Pour tout vous dire, j’ai un peu paniqué au début. Allais-je y arriver ? J’ai fait beaucoup de figurations quand j’étais plus jeune, je sais ce que « galérer » dans ce métier veut dire. Que l’on vienne de jouer une saga ou un téléfilm, peu importe, on ne peut pas se dire : « Ça y est, je ne crains plus rien ! ».

Entre Laëtitia et Olivia, y a-t-il des points communs ?

Malgré les conseils de Maya et de sa tante, Olivia est terrible- ment obstinée. Comme elle, je suis une tête de mule !. Dans la vie, foncer fait partie de mon tempérament. Encaisser des réponses négatives de temps en temps aussi ! C’est la vie. En tout cas, je n’ai pas peur de me lancer, d’aller au-devant des êtres et des choses, d’être franche, de prendre des risques...

Comment qualifieriez-vous Olivia : manipulatrice ? machiavélique ? vengeresse ?

Elle manipule le monde autour d’elle pour parvenir à ses fins : rendre justice à sa famille. Les personnes qui, selon elle, doivent aller en prison, vont en prison. Un point, c’est tout. Elles ont fait du mal, elles doivent payer, c’est la logique d’Olivia qui, ne l’oublions pas, est avocate.

Elle n’est ni insensible ni inconséquente !

Non. Quand on arrive au premier meurtre perpétré à cause d’elle parce qu’elle a manipulé des gens qui en sont arrivés à cet extrême, elle s’en veut terriblement. Le jour où elle apprend que des êtres aimés sont im- pliqués dans cet accident, c’est violent. Elle souffre affreusement quand elle apprend que le père de son enfant n’a rien fait, qu’il n’est même pas allé voir la police... Elle se rend compte qu’elle a un amour plus fort que la haine. Malgré tout, Olivia a un cœur. C’est une femme sensible. Elle est prise dans un tourbillon, un engrenage qui la propulse dans de sérieux ennuis.

Vous parlez d’Olivia avec les yeux qui brillent !

Me confier un rôle pareil pendant quatre mois, c’était gran - diose. Un vrai rêve. J’ai eu de la chance de jouer autant de sentiments différents. Parfois, elle ressent de la haine et à d’autres moments, elle est super touchante. C’est le cas lors- qu’elle regarde sa fille et éclate en sanglots en réalisant ce qu’elle est en train de faire. Franchement, j’ai aimé tout jouer chez Olivia, y compris le métier d’avocate. Pour elle, je me suis donnée à fond corps et âme.

Vous dites détester la pression. et pourtant...

J’ai fait ce choix pour le plaisir d’exercer mon métier parce que ma passion, c’est jouer la comédie. Je le fais pour moi, pour ma famille, et pour le public. Il faut prendre le plaisir au jour le jour, savourer et ne pas oublier qu’on est là grâce au public. J’adore avoir les retours et j’ai hâte de connaitre l’avis des fans et des téléspectateurs.

Vous avez donné la réplique à de nouveaux partenaires. Avez-vous fait de belles rencontres ?

Superbes, vous voulez dire ! Pendant quatre mois, nous avons vraiment eu le temps de faire connaissance. J’étais entourée d’une équipe formidable. J’insiste sur l’équipe technique, à fond dès le premier jour, de la régie au réalisateur. Ça faisait vraiment plaisir de voir des pros qui s’investissaient à plus de 100%. On se donnait tous des nouvelles de la veille, on s’em- brassait. C’était très convivial. Un vrai esprit de troupe.

Aucun stress ?

Pour me décontracter, je chantais sur le plateau. L’ambiance était très sereine. Même avec le réalisateur, David Morley, qui avait pourtant en charge la totalité des épisodes.

Justement, quel directeur d’acteurs a-t-il été ?

Pour moi, c’est un génie. Il aime les acteurs et c’est primordial. Autant il est un technicien hors pair dans les plans, autant il se révèle un fervent amoureux de ses comédiens. C’est très rassurant de se sentir accompagnée, comprise. Nous étions sur la même longueur d’ondes.

Le fait d’être vous-même auteure (ndlr : « Le bébé, c’est pour quand » ? est sorti en librairie au printemps) vous met-il sur le même pied d’égalité avec Franck Ollivier ?

Non. Je ne suis pas scénariste. Je suis auteure de romans, même si dans ma tête c’est très scénarisé, je ne me sens pas du tout à son niveau. Franck Ollivier est reconnu dans le métier et quand j’ai su qu’il était aux commandes, je me suis réjouie. Je respecte beaucoup son talent et son travail. Quand je m’investis dans un projet, j’y vais à fond et je fais confiance. Nous avons beaucoup échangé sur mon personnage. Nous avions les mêmes visions sur l’évolution d’Olivia. C’est un au- teur très ouvert. Au début, je lui ai confié tout ce que je désirais mettre en avant chez Olivia, toutes les émotions que je n’avais peut-être pas jouées avant. Mes souhaits, il les a quasiment tous exaucés ! Il est génial et très à l’écoute !

Le producteur Jean-Sébastien Bouilloux salue votre performance : « Ce que Laëtitia réussit à faire dans la vengeance tient de la prouesse d’actrice ». C’est flatteur ?

C’est gentil. J’en ai les larmes aux yeux quand j’entends de tels compliments. Ça me touche beaucoup. Quand on a tra- vaillé, travaillé, on aspire à entendre cette phrase. Mais je ne suis pas du genre à m’endormir sur mes lauriers et j’aime tou- jours aller encore plus haut, franchir des limites, relever des dé- fis, connaître d’autres choses. Et apprendre pour progresser.

Vous bénéficiez d’une cote d’amour incomparable et pourtant vous restez la même ! une recette pour garder la tête froide ?

Merci papa, maman pour leur éducation ! Merci le sport qui permet aussi de garder l’équilibre ! Quand j’étais gamine, je recevais de petits présents de ma famille assez modeste : des peluches que ma grand-mère fabriquait elle-même ou des pulls qu’elle tricotait. Quand je regardais mes cadeaux, je disais : « Je suis trop gâtée ! ». Eh bien là, c’est différent et pourtant je garde la même vision des choses. Je suis gâtée. Je le reconnais et je le dis !

Propos extraits du dossier de presse TF1

“La vengeance aux yeux clairs”, à découvrir sur TF1 jeudi 8 septembre à 20:55.

Dernière modification le lundi, 22 août 2016 23:46
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Publié dans Séries
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