Jean-Luc Reichmann nous parle de la saison 3 de “Léo Mattéï” bientôt diffusée sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL samedi 5 septembre 2015 4343
Jean-Luc Reichmann nous parle de la saison 3 de “Léo Mattéï” bientôt diffusée sur TF1

Jean-Luc Reichmann se glisse pour la troisième année consécutive dans la peau de “Léo Mattéï”, commandant à la tête de la Brigade de protection des mineurs de Paris. Il dévoile les sujets abordés dans cette nouvelle saison, qui débute le 24 septembre sur TF1, et parle de son implication dans la série.

A quelles situations votre personnage va-t-il être confronté dans ces nouveaux épisodes ?

Cette année, nous avons souhaité traiter encore plus des vrais problèmes de société qui touchent les jeunes et les familles comme la gestation pour autrui (avec une adolescente de 16 ans qui devient mère porteuse dans un épisode), le déni de grossesse, les enfants placés par la justice dans les centres d'éducation fermés ou la prostitution dans les lycées… L'idée directrice de la saison a été de trouver des oppositions et des dilemmes, a priori insolubles, pour que Léo Mattéï et sa brigade se retrouvent face à des défis humains complexes et captivants. En parallèle, nous nous sommes permis plus d'incursions dans les familles pour montrer comment les parents tentent de gérer les situations de crise avec des mineurs à la dérive ou en danger. Notre intention est d’aller au-delà des affaires criminelles. Nous avons à cœur de proposer des histoires humaines singulières et émouvantes. J'espère que le public sera séduit !

Va-t-on en apprendre davantage sur le passé assez mystérieux de Léo Mattéï ?

Le fil rouge sur la disparition de sa fille reste présent mais ce n'est pas l'axe principal de cette saison. Nous avons plutôt décidé de montrer comment Léo Mattéï fait désormais face au quotidien et quelles répercussions cette disparition traumatisante a sur son travail. Dans un épisode, par exemple, il doit gérer des enfants livrés à eux-mêmes et se retrouve à réapprendre les gestes ordinaires d'un père. Nous avons aussi souhaité montrer davantage qui est Léo Mattéï au sein de sa brigade, comment il gère les états d'âme de ses collaborateurs et les crises internes.

De quelle façon souhaiteriez-vous le faire évoluer dans les prochains épisodes ?

Nous nous efforçons d’être au plus près des inquiétudes et des interrogations de la société d'aujourd'hui. Nous avons avant tout envie de surprendre et de toucher les téléspectateurs. L’évolution de Mattéï se fera dans ce sens mais il restera toujours au service de causes plus grandes que lui.

Comment les thèmes abordés dans la série sont-ils choisis ?

Les discussions avec les scénaristes et la directrice artistique Nathalie Lecoultre sont nombreuses. En tant que créateurs de la série et garants de son identité, nous décidons toujours des sujets et travaillons avec une équipe qui se démène pour faire un maximum de propositions. Nous avons aussi nos consultants à la vraie Brigade de protection des mineurs de Paris. Ils donnent le tempo et nous amènent souvent les meilleures idées.

Vous vous impliquez également dans la production de la série. Quels aspects de ce travail vous intéressent ?

Perfectionniste dans l’âme et passionné, je suis incapable de lâcher quoi que ce soit. Encore plus quand il s’agit d’une série française que nous avons créée et qui parle d’enfance et de problèmes qui nous touchent tous. Il me serait difficile d’arriver sur le plateau en simple comédien. J’ai besoin d’aller au fond des histoires, d’être présent lors de toutes les étapes : écriture, tournage, montage... Cette série me touche profondément car elle est vraiment très personnelle.

Les scores d’audience de la deuxième saison ont confirmé les bons résultats de la première. Que vous inspire le succès de la série ?

Je suis avant tout ravi pour toute l'équipe et pour TF1 qui nous a fait confiance. Traiter des problèmes des mineurs était un pari audacieux. Je suis très heureux du succès que nous rencontrons, en France et ailleurs ! Mais le succès n’est jamais acquis. Il faut sans cesse se remettre en question et se demander ce que l’on peut améliorer ou changer pour que le public soit toujours au rendez-vous. Je croise les doigts pour que ces nouveaux épisodes plaisent. Le jour de la diffusion, je serai aussi nerveux que celui où l’on a diffusé le pilote il y a trois ans !

Vous allez débuter le tournage de la quatrième saison le mois prochain. Qu’est-ce qui vous motive chaque année ?

Le regard de mes enfants et les échanges que j’ai avec eux en les regardant grandir me portent. C’est compliqué d’être «jeune» aujourd’hui. Cette série, c’est un peu ma manière de m’interroger sur ce qui les inquiète et nous inquiète tous.

Vous sortez un livre le 5 novembre prochain chez Michel Lafon. De quoi parle-t-il ?

J'ai travaillé pendant deux ans pour réunir des idées qui m'étaient chères et que j'avais envie de partager. Je ne pensais pas que l'exercice de l'écriture serait aussi difficile.
C'est un livre vraiment personnel où je me suis surpris moi-même en me dévoilant beaucoup, en parlant de ma vie privée, de mon entourage, de mes rencontres, de mon travail et de ma famille. Ce livre est riche de moments drôles et émouvants mais également d’autres plus forts où je me suis totalement laissé aller. C'est avant tout un livre positif qui me ressemble mais, d’une certaine façon, tout le monde pourra s'y retrouver avec ses propres différences. A chacun la sienne qui, au final, fait la différence… C'est pourquoi, je l'ai appelé : "T'as une tache... Pistache !"

Propos recueillis par Karelle Bourgueil, TF1

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Publié dans Séries
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