Philippe Bas nous en dit plus sur la saison 6 de “Profilage” à partir du 5 novembre sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 19 octobre 2015 13485
Philippe Bas nous en dit plus sur la saison 6 de “Profilage” à partir du 5 novembre sur TF1

A la fin de la dernière saison, Chloé, en pleine crise de schizophrénie, confondait le commandant Rocher avec un dangereux psychopathe et le poignardait dans le dos. Son coéquipier, grièvement blessé, s’effondrait. Philippe BAS évoque les retrouvailles entre les deux personnages et les nouveaux événements de cette saison inédite.

Les téléspectateurs ont quitté Rocher en fâcheuse posture l’année dernière… Où en est-il en ce début de saison ?

La série reprend environ un an après les tragiques événements de la saison précédente. Rocher ne semble pas avoir gardé de séquelles de sa blessure. Mais pour lui comme pour tous, la mort de Fred et la folie de Chloé ont créé un choc psychologique et entraîné un constat d’échec. La physionomie de l’équipe a complètement changé. Je ne crois pas que Rocher soit dans un traumatisme psychologique mais il va falloir que les blessures s’ouvrent à nouveau pour pouvoir vraiment cicatriser.

Comment vit-il le retour de Chloé dans le commissariat après son internement en hôpital psychiatrique ?

Au début, Chloé est cantonnée aux archives car sa hiérarchie veut éviter qu’elle soit en contact avec le public. Mais rapidement, elle va réintégrer l’équipe grâce à son potentiel et à la bienveillance des autres. Rocher éprouve des sentiments ambivalents vis-à-vis d’elle. Il sait que son retour est nécessaire pour les enquêtes, il l’accepte donc et va même jusqu’à la solliciter. Mais au début, il n’a pas envie d’évoquer le passé. Rocher fait constamment le distinguo entre le travail et le personnel ; il n’est pas dans la sensiblerie mais dans le concret. Il évite donc Chloé pour rester dans une logique professionnelle et ne pas parasiter son enquête. Mais il lui parlera dès qu’il sentira le moment venu. Il y a des étapes à respecter dans une reconstruction et il le sait.

Une jeune recrue, Emma Tomasi, arrive dans l’équipe. Comment l’accueille-t-il ?

Emma est la fille «cachée» de Fred. Son arrivée va donc troubler toute l’équipe. Au début, Rocher se montre plutôt distant avec elle. Il n’a pas pour habitude de respecter les amabilités d’usage. Mais si elle craque, il sera présent et solide. Dans la vie, c’est souvent l’inverse : on accueille gentiment les nouveaux venus mais tout le monde les abandonne au premier problème.

Au cours de la saison, Rocher va retrouver deux anciennes connaissances : Adèle Delettre et un ami d’enfance, Dimitri…

Il les croise tous les deux par hasard dans le cadre de ses enquêtes. Il a eu une brève idylle avec Adèle la saison précédente et il est très surpris de la revoir. Devenue détective privé, elle va l’aider à résoudre une affaire. Quant à son ami d’enfance, il l’a perdu de vue depuis très longtemps. Ce dernier l’a déçu et Rocher a fait une croix sur leur relation. Pourtant, il va lui donner une chance de faire à nouveau partie de son entourage. Au fil des épisodes, les téléspectateurs vont comprendre qu’il y a des enjeux plus lourds entre ces deux personnages.

Vous interprétez Rocher depuis quatre ans. Avez-vous le sentiment que certains traits de votre personnalité ont déteint sur lui ?

Je pense que c’est inévitable après un certain temps. Il me ressemble dans son côté nuancé et son bon sens. Nous sommes malgré tout très différents : je suis beaucoup moins sombre... et je n’ai pas sa dimension héroïque ! Au final, Rocher est un mélange entre les intentions des auteurs et mon interprétation.

Nicole Croisille, Patrick Bouchitey, Anaïs, Christophe Barbier… Plusieurs guests apparaissent encore cette saison.

Il s’agit d’une des marques de fabrique de Profilage. De grands acteurs, mais aussi des personnes qui viennent d’univers très différents, se retrouvent sur le plateau. Il s’agit souvent de clins d’œil et de brèves apparitions, mais leur présence est un gage de sympathie, toujours enrichissant sur le plan artistique. Plusieurs réalisateurs se succèdent également au cours de la saison. Chacun apporte de la fraîcheur, un rythme.

« Profilage » rencontre un beau succès à l’étranger. Est-ce un motif de satisfaction supplémentaire pour vous ?

J’ai vu que la série était vendue dans 83 pays dans le monde ! Savoir qu’elle «voyage» nous fait plaisir. Nous nous en rendons un peu compte grâce à nos voisins les plus proches, comme l’Italie ou l’Allemagne, car nous recevons notamment des messages sur Tweeter. Tout comme en France, les retours sont très amicaux et sympathiques. Et j’habite dans un quartier touristique ; j’ai déjà constaté que certains étrangers me reconnaissaient dans la rue. En même temps, je ne suis pas Lambert Wilson non plus !

Quels sont vos projets ?

J’attends la suite de la série avec impatience ! L’année dernière, j’avais expliqué à une journaliste que j’avais d’autres projets mais que je serai toujours présent pour Profilage. Je suis très attaché à cette série. Rocher est un personnage plus nuancé qu’il n’y paraît et j’ai toujours beaucoup de plaisir à l’interpréter. Nous sommes très heureux que la série continue malgré le départ d’Odile Vuillemin l’année prochaine et nous sommes plutôt sereins car nous avons de très bons auteurs. J’ai moi-même remplacé Guillaume Cramoisan il y a quelques années. Le plus important dans Profilage… c’est Profilage !

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Publié dans Séries
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