Qu'est-ce qui vous a plu dans le concept de « Concerts uniques » de France Télévisions ?
Tout d'abord, jouer en live. C'est un grand plaisir et, malheureusement, il est de plus en plus rare de pouvoir le faire à la télévision. Les conditions du live ajoutent une dimension plus attractive lorsqu'on est musicien. Et puis il y a aussi tout ce qui va autour : choisir le lieu, rendre l'événement un peu plus personnel et suivre le projet de A à Z.
À propos du lieu, quel est le vôtre et pourquoi ce choix ?
C'est le musée des Arts forains à Paris. C'est un endroit très beau et pratique techniquement. Je me suis toujours senti proche, surtout en tournée, de ce côté forain, du cirque. Et puis nous sommes une équipe d'une quarantaine de personnes sur la route. Nous arrivons avec nos camions et notre manège que nous montons et démontons.
Chanter dans ce lieu a-t-il changé quelque chose ?
Oui et non. C'est vrai que ce lieu est très beau mais ce qui compte, c'est de chanter devant du public et de faire un vrai concert. C'est la relation avec les gens qui prime, quel que soit l'endroit. Car ce n'est pas parce que l'endroit est beau que le concert sera réussi.
C'est un public réduit, privilégié. Quelle est l'ambiance ?
Nous sommes plus proches, plus intimes, ce qui crée une interaction plus importante. En même temps, je cultive cela aussi dans les grandes salles. Je n'aime pas le côté « chanteur inaccessible », c'est une attitude qui ne m'intéresse pas.
La pression est-elle plus importante ?
Il y a toujours une petite pression quand c'est enregistré, parce que si je chante mal, s'il y a des fausses notes, ce sera « imprimé » et on pourra nous le ressortir jusqu'à la fin des temps.
Avez-vous fait un choix particulier pour les chansons ?
Oui. Ne jouant qu'une heure, nous avons dû adapter le répertoire. Ce n'était pas une question de télévision ou d'émission, mais il fallait que le concert soit rythmé pour que ce soit le mieux possible.
Propos recueillis par Emérentia Fouquet, France 2