
Agressions, vols, cambriolages, trafics de drogue et de voitures volées…
Chaque jour, les 400 fonctionnaires du commissariat de la cité gardoise sont sur la brèche pour tenter de combattre le sentiment d'insécurité qui s'est parfois installé dans la population. Caillassages, insultes, échauffourées : le travail des policiers peut s'avérer délicat notamment dans certains quartiers au bord de l'explosion et les face-à-face sont souvent tendus. Ce constat est particulièrement frappant, au moment des fameuses ferias de la Pentecôte fin mai et des vendanges à la mi-septembre, lorsque près d'un million de touristes viennent se mêler à la population locale. L'alcool coule à flots. Les règlements de compte se multiplient. Pendant ces quelques jours, les renforts venus de toute la France sont nécessaires pour ramener le calme autour des arènes.
Au rythme d'enquêtes au long cours et d'interventions musclées, les équipes du magazine “Appels d'urgence” ont suivi, pendant quatre mois, le travail des policiers nîmois. Mobilisés 24 heures sur 24 pour endiguer les violences urbaines, ils démantèlent aussi chaque année une quarantaine de réseaux, du dealer de rue au trafiquant de haut vol, qui font de la préfecture gardoise une des plaques tournantes du trafic de drogue en France.