envoye.specialCe jeudi 11 novembre à 20:35, Guilaine Chenu et Françoise Joly présenteront sur France 2 un nouveau numéro du magazine “Envoyé Spécial”. Au sommaire cette semaine : Jeunes : la galère du premier emploi.
Lors du dernier mouvement social, ils ont hurlé leur opposition à la réforme des retraites mais surtout leur inquiétude de l'avenir. Chez les lycéens et les étudiants, l'entrée dans la vie active suscite en effet de plus en plus d'angoisse et d'interrogations. Car aujourd'hui, en France, plus de 25% des jeunes sont au chômage et avec la crise, le temps d'accès au premier emploi stable est de plus en plus long pour tous, diplômés comme non diplômés. Alors pour comprendre pourquoi cette génération reste sur la touche, “Envoyé Spécial” a rencontré Guillaume et Juliette, bac +5 en recherche d'emploi depuis plus d'un an et condamnés aux petits boulots, Damien et Davina, deux jeunes sans qualification qui survivent entre chômage, formation et intérim. Nous avons aussi suivi le travail d'une coach, Manuela, qui a mis au point une méthode novatrice pour remettre en selle de jeunes chômeurs de la banlieue parisienne...

Mariages d'enfants.
En 2007, selon les derniers chiffres publiés par l’Unicef, 25 millions d’enfants de moins de 18 ans ont été mariés en Inde, pays qui totalise à lui seul 40% des mariages d’enfants. Des parents unissent leurs fillettes, parfois âgées de 3 ou 4 ans, à des garçons à peine plus vieux. Dès leurs premières règles, les jeunes femmes iront vivre dans leur belle famille. A peine pubères, elles seront enceintes, avec les risques que cela comporte pour leur santé et celle des enfants à naître. Une équipe d’“Envoyé Spécial” a enquêté pendant un an, en Inde et au Népal voisin, pour recueillir le témoignage de ces fillettes et ces garçons, de leurs parents, et des fonctionnaires charges de lutter contre cette tradition. Dans le centre de l’Inde, ils ont aussi rencontré une fillette de 13 ans qui a osé s’opposer à cette pratique. Elle est devenue un modèle pour les filles, mais est bien seule dans son combat.

Le retour des chiffonniers.
Ils fouillent les poubelles pour récupérer des objets à vendre. Ginette a 70 ans. George 66 ans et Pierre 64 ans. Ils ne sont pas SDF, l’un d’eux est même propriétaire de son appartement, mais tous ont de mini-retraites, qui ne permettent pas de faire face aux factures. Chaque fin de semaine sous un pont du périphérique à Paris, ils vendent les objets qu’ils récupèrent. C’est le Carré des Biffins, tout à côté des puces de Saint-Ouen. Une centaine de vendeurs sont autorisés à vendre là, mais ce « Carré » doit faire face à plus de 800 demandes. Alors dans les rues adjacentes, les ventes à la sauvette, les formes ancestrales de vente des chiffonniers-biffins, se multiplient. La police intervient plusieurs fois par jour pour les disperser, confisque les marchandises. Et la police partie, la vente reprend. C’est comme un jeu du chat et de la souris. Et cela gagne plusieurs endroits de Paris…