
Difficile d’y échapper. A l’approche des fêtes de fin d’année, les marchés de Noël sont partout : dans les grandes métropoles comme dans les villes moyennes. Au fil des années, ils se sont multipliés comme des petits pains et connaissent un succès grandissant. Deux millions de visiteurs sont attendus au Marché de Noël de Strasbourg, 15 millions à celui de Paris.
A l’origine, ces marchés sont nés en Allemagne et en Alsace au XVIe siècle pour symboliser l’arrivée de l’Avent et préparer la célébration de Noël en proposant uniquement des articles d’artisanat et des produits du terroir. Une coutume où fleure bon le parfum de Noël d’antan et la féérie hivernale. Mais aujourd’hui, ces échoppes sous chalets de bois sont devenues une bonne affaire commerciale où l’authenticité des articles fait parfois défaut et l’excessivité des prix fait souvent légion. Ainsi, la ville de Strasbourg lance cette année un règlement pour surveiller la qualité des produits proposés et interdire le "Made in China". Faux labels, arnaques sur la provenance des produits, … les agents de la Répression des Fraudes veillent.
Avec un tel engouement, les voyagistes se sont emparés aussi du créneau et proposent des séjours week-end à la découverte des marchés de Noël à l’étranger. L’Allemagne et l’Autriche sont les destinations à la mode. Séjour de rêve ou attrape-nigauds ? Enquête dans les allées du plus ancien marché de Noël de France, celui de Strasbourg mais aussi à Paris et auprès des voyagistes.
« Le homard, pinces sans rire »
Le homard bientôt moins cher que du poulet ? A en croire les lobstermen (pêcheurs de homard) et les chefs des restaurants de l’Etat du Maine interviewés dans ce reportage, nous allons bientôt pouvoir manger du homard à toutes les sauces et pour pas cher... Sur les côtes d’Amérique du Nord et du Canada, les délicieux crustacés pullulent : en 25 ans, les prises ont été multipliées par 3 ! Au point que les industriels et les cuisiniers sont pris de court pour trouver de nouvelles façons de préparer l’animal. En bisque, en raviolis, bouilli, frit, congelé, dépiauté... Car, comme le dit le chef marseillais Gérald Passédat, dans le homard tout est bon. La nouvelle ne pourrait faire que des heureux si les militantes de la branche française d’une association de défense des animaux n’avait décidé de lancer le début d’une très médiatique opération de sensibilisation à la mort cruelle du crustacé. Dans les restaurants, devant la caméra, les jeunes femmes à moitié nues recouvertes de peinture rouge hurlent "Libérez les homards ! Non à la torture !" les clients n'en croient pas leurs yeux… Il y a deux mille ans déjà, les romains prêtaient au seigneur des mers des vertus aphrodisiaques.
Enquête sur les Roms
Au cœur de l’été, lors de son discours à Grenoble, Nicolas Sarkozy a déclenché une vaste polémique en ordonnant au ministère de l’intérieur de mettre un terme aux implantations sauvages de campements de Roms en France. Les préfets reçoivent l’ordre de faire « évacuer 300 campements ou implantations illicites, en priorité ceux des Roms », avant le 5 décembre. Des femmes avec des enfants qui mendient dans la rue, des jeunes qui tentent de laver les pare brise aux feux rouges, les Roms dérangent. Mais à qui posent-ils vraiment problème ? Une équipe d’“Envoyé Spécial” a passé plusieurs semaines dans un camp d’une centaine de Roms dans les Yvelines, à Triel sur Seine aux côtés de Lenine, le patriarche du camp, Vasile et Lavinia, de jeunes parents.
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