
Ben l’Oncle Soul s’est créé un personnage que l’on le croirait tout droit sorti d’un film américain des années 60 : vestes pied de poule, pantalon en velours côtelés, nœud papillon… Pourtant il n’a que 26 ans et vient de Tours. La spécialité de cet ancien étudiant des Beaux Arts : interpréter façon soul des chansons contemporaines connues de tous. Découvert par la chanteuse Diam’s, il remplit des salles de concert dans toute la France. Son premier album s’est vendu à des centaines de milliers d’exemplaires. Portrait d’un artiste qui connaît un succès fulgurant.
Des dents blanches à tout prix
Avoir des dents d’un blanc éclatant, un sourire de star, c’est une promesse qui marche très fort en ce moment. Dans les grandes villes de France, on assiste à l’éclosion des « bars à sourire », une mode venue des Etats-Unis : pour 80€ la séance, vous soumettez votre dentition à un bain d’un produit à base d’hydrogène. Le résultat immédiat et spectaculaire. Mais combien de temps dure l’effet de ce traitement ? Peut-il y avoir des contre-indications, des effets indésirables ? Quelle différence avec les nouveaux traitements proposés par les dentistes, dix fois plus onéreux ?
Alain , 50 ans, n’a pas revu sa femme et ses trois filles depuis un an. Toutes trois ont rejoint la communauté du père Samuel, un prêtre belge qui se dit aussi voyant et guérisseur. Avec sa barbe blanche, ce prédicateur au fort charisme pratique un culte à l’ancienne, à la façon des chrétiens d’Orient. Ses détracteurs qualifient sa communauté de secte. Onze anciens fidèles ont même porté plainte contre lui pour escroquerie et blanchiment d’argent, mais aussi pour viol et attouchements. De son côté, le religieux se dit victime d’un complot. Enquête sur une Eglise qui compte des centaines de membres en Belgique et dans le Nord de la France.
Le président qui ne voulait pas partir
Avant de passer à table, un domestique lui verse de l’eau sur les mains dans une vasque en argent. Calme, luxe et volupté. A le voir aussi détendu sous les ors de son palais présidentiel, qui croirait que Laurent Gbagbo est un homme sous pression ? Que la communauté internationale fait bloc contre lui, afin qu’il cède la place à son rival Alassane Ouatara, vainqueur officiel de l’élection présidentielle ? Que la Côte d’Ivoire est au bord de la guerre civile ? C’est un reportage exclusif qu’a pu réaliser « 66 minutes » à Abidjan, dans cette situation ubuesque. Pour la première fois, le président déchu Laurent Gbagbo, a accepté qu’une caméra le suive alors que depuis deux mois, il s’accroche au pouvoir, affirmant que c’est lui qui a remporté le scrutin. Toujours en présence d’une garde rapprochée et dans la crainte permanente d’être espionné, il consulte jusqu’au milieu de la nuit des émissaires venus du monde entier. Lors de ses rares sorties en ville, ses partisans l’acclament dans un climat électrique. Alors que l’étau se resserre autour de lui, Laurent Gbagbo affiche un flegme à toute épreuve. Passionné de sport, il regarde à la télévision des matchs entiers des internationaux de tennis d’Australie. Document exclusif dans les coulisses du palais présidentiel que Laurent Gbagbo semble résolu à ne pas quitter.