
À Kaboul, aujourd’hui 43% de la population a moins de 14 ans et malgré la menace d’attentats qui plane, de nouveaux venus viennent grossir chaque jour les rangs de ses 5 millions d’habitants. Entre trafics et système D, Kaboul déborde aujourd’hui d’activités. Comment les réfugiés arrivés sans un sou des provinces voisines tentent-ils de se faire une place au soleil dans cette capitale grouillante et dangereuse ? Qui sont les hommes d’affaires afghans qui reviennent d’Europe ou des Etats-Unis, persuadés de pouvoir y faire fortune ?
La loi islamique qui régit Kaboul fait régner une atmosphère de prohibition sur la capitale. L’alcool y circule sous le manteau et, dans de discrètes maisons closes, des mères maquerelles tarifent l’heure de passe à 500 dollars ; une activité à haut risque car clients et prostituées risquent la prison à vie.