
Abris de fortunes ou cabanes très élaborées, les sans domiciles fixes déploient des trésors de débrouillardise pour s’adapter à cet environnement hostile. Comment y survivre avec des enfants en bas âge quand la température descend jusqu’à -10 degrés ? Pourquoi doiventils rester cachés pour que leur présence soit acceptée ?
Cette année, les forces de l’ordre ont déjà détruit une trentaine de cabanes, les plus insalubres, les plus voyantes aussi : priorité est donnée à la sérénité des promeneurs et des riverains du bois. C’est ainsi que prostituées et policiers sont arrivés à une étonnante charte de bonne conduite : leur présence est tolérée à condition de rester discrète et limitée à certains créneaux horaires. Comment la police lutte-t-elle contre l’arrivée massive de nouvelles « professionnelles » qui ne respectent pas ces accords ?