
Au programme de cet hommage, toutes ses plus grandes chansons, bien sûr, les siennes, mais aussi les poèmes d'Aragon qu'il avait bien su mettre en musique. Des images d'archives, des interviews avec Denise Glaser ou Jacques Chancel. Des moments émouvants où cet homme réservé revenait sur son amour des textes et de la chanson, ainsi que sur ses opinions. Compagnon de route du Parti communiste, il avait cependant toujours refusé d'en être membre et n'avait pas hésité à dénoncer certaines positions qu'il ne partageait pas. Une indépendance et un refus de toute concession qui en ont fait un chanteur extrêmement populaire auprès des Français. Des Français qui appréciaient également la franchise de cet homme simple qui avait préféré la tranquillité des Cévennes à la folie des années yé-yé.