
Le lieu d’achat, la façon d’acheter, la nature et la taille des commerces, le choix des produits, les prix, les moyens de paiement et évidemment aussi la proximité avec le commerçant, tout a changé entre l’époque des épiciers de l’aprèsguerre et le magasin virtuel mondialisé du troisième millénaire. Qui se souvient que les premiers clients de supermarché il y a 50 ans devaient prendre garde aux collisions de chariot ? Que l’on donnait des cours à la télévision pour apprendre à utiliser son réfrigérateur ? Et que les premiers distributeurs automatiques de billets conservaient votre carte bancaire pendant 24 heures !
En 2011, pour faire ses courses, il n’est même plus nécessaire de bouger de chez soi. Il suffit d’un ordinateur et d’une carte de paiement pour acheter en quelques clics des produits qui viennent des quatre coins du globe. Et dans les supermarchés, les caissières sont en voie de disparition. En 1960 faire ses courses était une autre affaire. Il n’y avait ni Internet… ni carte bancaire. Le marché de centre ville, l’épicier du coin ou la camionnette qui faisait le tour des villages étaient alors les seuls moyens de se ravitailler. Et faute de réfrigérateur, les neuf dixièmes des Français devaient alors faire leurs courses plusieurs fois par semaine.
En 50 ans, les supers puis hyper-marchés ont envahi la France. Tout est devenu facilement accessible au plus grand nombre de clients. Les progrès de l’électroménager ont permis de conserver des aliments plusieurs mois et de les faire cuire en quelques minutes avec un microondes. Et la technologie, du Minitel à l’ordinateur, nous a fait entrer dans le monde du commerce électronique. 50 ans qui ont tout changé !