
Après avoir tenté d’y éradiquer le racolage dans les années 80, « le Bois » est l’un des rares endroits où la police le laisse, dans une certaine mesure, subsister aujourd’hui. Entre celles qui travaillent à bord de petites camionnettes, et celles qui proposent leurs services dans des cabanes de fortunes, les professionnelles du sexe forment une « micro-société », très hiérarchisée.
Mais, en plein coeur des beaux quartiers de l’Ouest parisien, le Bois de Boulogne voit aussi se côtoyer extrême richesse et extrême pauvreté. Milliardaires excentriques et « sans domicile fixe » y vivent à deux pas les uns des autres, une proximité qui donne lieu à des situations parfois cocasses, mais aussi, souvent, à des solidarités inattendues.