
D’ici 15 ans, la population mondiale dépassera les 8 milliards, et près de 80% d’entre eux vivront en ville ! C’est dire si la vie dans les agglomérations géantes préfigure l’avenir. Y compris en Europe. Car en France aussi les pôles urbains grossissent. La région Île-de-France compte ainsi plus de 12 millions d’habitants. Le réseau routier saturé, les transports en commun bondés, l’air pollué, les logements exigus et trop chers, nous connaissons. Ces voyages autour de la planète sont autant de rencontres avec des hommes et des femmes qui expérimentent de nouvelles solutions dont nous pourrions nous inspirer.
Avec son style et ses questions, Bernard de La Villardière nous emmène à la découverte de trois villes parmi les plus extraordinaires de la Planète, où les habitants vivent déjà dans l’avenir : Tokyo, Dubaï et Sao Paulo.
Tokyo, la ville où chaque cm2 compte.
La capitale du Japon est la ville la plus peuplée du monde : 36 millions d’habitants. Les Japonais sont passés maîtres dans l’art d’économiser l’espace. Ils ont inventé les maisons bonsaïs, minuscules mais très modernes, mais aussi les hôtels-capsules où les cabines-lits sont alignés comme des alvéoles dans un sous-marin...
Dubaï : capitale de la démesure.
Dans le Golfe persique, Dubaï est une ville surgie du désert, créée de toutes pièces.C’est là que se trouve la plus haute tour du monde, la Burj Dubaï, de plus de 800 mètres de haut. Et des îles « fabriquées » sur la mer : The World, 300 îlots qui redessinent le monde à 4 km de la côte. Dubaï est une véritable Babel où cohabitent 140 nationalités. En moins de 30 ans, cette ville de bédouins est devenue une plaque tournante internationale des affaires entre l’Orient et l’Occident et un eldorado pour touristes.
Sao Paulo : la confrontation entre riches et pauvres.
En moins d’un siècle, Sao Paulo est passée de 100 000 à 20 millions d’habitants. De quoi expliquer le record mondial des embouteillages ! Autre problème : même si la criminalité y a baissé ces dernières années, Sao Paulo est l’une des villes les plus dangereuses au monde. Ici, riches et pauvres vivent à coté les uns des autres mais séparés par des barbelés et parfois par des gardes armés. Et, tandis que les classes moyennes se replient dans de véritables quartiers fortifiés, dans les favelas des centaines de milliers de personnes vivent en-dessous du seuil de pauvreté, avec moins de 2 euros par jour. Contrastes saisissants.