
Le film raconte comment Jacques Chirac, au début des années soixante-dix, sacrifie sa famille pour partir à l’assaut de la politique. Celui que l’on surnomme le bulldozer emporte tout sur son passage : ministères, Matignon, mairie de Paris. Mais il est aussi un père et un mari, trop souvent absent, et le couple Chirac est au bord de la rupture. Puis, vient le temps du doute et de la douleur. Depuis l’adolescence, Laurence, la fille aînée, souffre d’une anorexie mentale. Hospitalisation, rechutes, tentative de suicide. Replié sur lui-même, le clan accompagne Laurence dans son chemin de croix. C’est aussi le temps de l’échec politique, avec la défaite cuisante face à François Mitterrand en 1988. Jacques Chirac connaît alors la dépression. "J’ai tout raté", confie-t-il. Ce sont les deux autres femmes du clan, son épouse et sa fille cadette, qui vont tour à tour redonner le goût de la victoire à Jacques. D’abord Claude, fille rebelle, qui apporte à son père, en dehors d’un vernis de gauche, une confiance qu’il n’avait plus. Victoire à la présidentielle de 1995. Puis Bernadette l’entêtée, qui supplée son mari pour incarner la France de droite et mobiliser les cœurs. Réélection en 2002. Jacques, Bernadette, Laurence et Claude Chirac sont les personnages romanesques d’une saga familiale digne des grands classiques de la littérature française.
Une histoire d’amour et de blessures, de victoires et de drames. Une histoire que, par pudeur, les Chirac ont toujours gardée secrète. L’histoire d’une famille au cœur du pouvoir.