envoye.special-studio01Voici  les reportages inscrits au sommaire du prochain numéro du magazine “Envoyé Spécial”, diffusé en direct sur France 2 jeudi 7 février à partir de 20:45. Escrocs à la carte, les nouveaux braqueurs
Les français ne peuvent plus se passer de leur carte bleue : 60 millions sont en circulation, pour un volume de 450 milliards d’euros de transactions chaque année. Pourtant, ce moyen de paiement est loin d’être aussi sûr que nous le pensons !
Les fraudes explosent : l’observatoire national de la délinquance a annoncé début janvier une augmentation de 30% en seulement un an. Derrière ces chiffres des escrocs à la pointe de la technologie qui exploitent les failles de la carte bancaire pour empocher des millions d’euros !

Comme Max, un expert en piratage de cartes bancaires. Il est capable de transformer n’importe quelle carte de fidélité d’un grand magasin en carte bleue. A 12 ans, cet ancien escroc falsifiait déjà les tickets de tombola de son école pour gagner le gros lot. Dix ans plus tard, à la fin des années 90, il élaborait les premiers dispositifs de piège de distributeurs automatiques de billets, pour voler les informations des cartes bancaires des utilisateurs. 15 ans d’escroqueries, 6 ans de prison et des millions d’euros détournés plus tard, il a accepté pour nous de montrer comment il parvenait à pirater un distributeur, celui où vous allez tous les jours retirer votre argent liquide.

Ce genre d’escroquerie est dans le viseur d’une unité spéciale de la police judiciaire. Avec la Brigade de Fraudes aux Moyens de Paiement, nous avons suivi la plus grosse affaire de fraude à la carte bancaire jamais traitée ! Les chiffres donnent le tournis : 3 millions d’euros détournés, en quelques mois seulement, 20 personnes interpellées, une centaine de policiers mobilisés.

Grâce à cette enquête, nous comprendrons que les stratégies échafaudées pour voler les numéros de cartes bancaires sont parfois dignes des plus grands braquages de banques. Sauf qu’ici, pas besoin d’armes ni de violence, un simple clic ou un ingénieux dispositif électronique suffisent pour détourner des centaines de milliers d’euros en quelques secondes.

Financement par internet, tous pour un !
C'est un nouveau mode de financement : grâce à Internet vous pouvez faire naître le projet de votre choix. Sous forme de don, de prêt ou d'actionnariat, pour quelques euros ou des sommes conséquentes, ce "financement participatif" a atteint 6 millions d'euros en 2011.

C'est aux Etats-unis que le "Crowdfunding" ou "financement par la foule" est né: Barack Obama a ainsi financé sa campagne électorale en levant 110 millions d'euros sur internet. En France, c'est le chanteur Grégoire qui le premier a pu produire ainsi son album. En 2008, il est alors un inconnu. Sur son seul projet, les internautes lui apportent 70 000 euros. Son album est un succès et certains contributeurs vont largement rentabiliser leur mise. Depuis, des dizaines de projets ont vu le jour  : Un laboratoire de recherche sur les maladies nausocomiales, la conditionneuse à yaourts d’un agriculteur, une épicerie au Nicaragua…

Qui sont ces donateurs du financement par internet ? Le « Crowfunding » est-il l’expression d’une nouvelle solidarité ou le vecteur d’un nouveau business ?

3ème Sujet
Ce 3ème sujet n'a pas été communiqué par France 2.