envoye.specialJeudi 8 juillet à 20:35, Guilaine Chenu et Françoise Joly présenteront sur France 2 un nouveau numéro de “Carnet de voyage d'Envoyé Spécial”. Sommaire : Paradis à vendre
C’est un rêve d’enfant, un rêve de Robinson : une île sauvage, au bout du monde, rien que pour soi. A vendre ou à louer, les îles désertes sont le dernier eldorado des vacances. Plusieurs centaines d’îles sont ainsi vendues chaque année, partout dans le monde et pas uniquement à des personnes très fortunées. Avec la Polynésie et les Antilles, la France est l’un des pays les plus riches en îles privées : de l’atoll de carte postale au bout de rocher breton, il y en a pour tous les goûts ! Et pour toutes les bourses : de 300 000€ pour un îlot près de Tahiti, à 3 millions d’euros pour une île avec villa dans le Golfe du Morbihan.

Mais loin d’être un paradis pour milliardaire, la vie sur une île est plutôt spartiate : l’eau potable y est rare, l’électricité, issue de panneaux solaires, y est rationnée…Le rêve peut même tourner au cauchemar en cas de tempête. En février, à Bora-Bora, le dernier cyclone Oli a ravagé plusieurs atolls, contraignant certains propriétaires à jeter l’éponge et à vendre leur île.

En Bretagne, ce sont les touristes qui menacent l’équilibre naturel de certains îlots : accessibles à marée basse, ils deviennent un lieu de promenade idéal. Au point que des communes bataillent contre les propriétaires pour ouvrir des chemins de randonnée le long du sentier du littoral.

Enfin, aux Antilles, c’est une guerre sans merci que se livrent l’Etat et les propriétaires d’îles privées : en exhumant une loi datant de Colbert, le premier entend bien se réapproprier l’ensemble des îlots qui entourent la Martinique, et y développer un tourisme plus populaire. De Bora-Bora au Golfe du Morbihan, de la Martinique au Finistère, “Envoyé Spécial” vous invite à découvrir ces îles secrètes et privées, enjeux de batailles sans fin pour leur possession.

Voyage dans les pas de Mère Térésa
Chaque année à Calcutta, des milliers de volontaires, croyants et non-croyants, se confrontent à la misère dans les dispensaires de Mère Térésa, particulièrement à Calcutta, là où elle a vécu. Dans des conditions de vie ascétiques, ils travaillent au contact des malades, des blessés et des mourants, une épreuve physique et mentale. Les volontaires croyants y voient un idéal de l'accomplissement religieux. Les non-croyants s'investissent dans un travail qu'ils perçoivent comme " humanitaire" dégagé de toute connotation religieuse. Que font-ils dans les centres de Mère Teresa ? Qu'attendent-ils de cet engagement ? Ils viennent du monde entier : beaucoup de jeunes étudiants mais aussi des actifs qui travaillent dans tous les domaines (avocats, employés, infirmiers, profs, informaticiens…). Ils ont pris des vacances pour venir ici. Cette expérience les change tous : ceux qui pensaient "faire un peu d’humanitaire" ne s’attendaient pas à quelque chose d’aussi difficile, ceux qui voulaient échapper à leur vie quotidienne rencontrent parfois une nouvelle vocation. Ceux qui viennent mettre à l’épreuve leur foi, en ressortent confortés ou s’en détournent. Pendant trois mois, l'équipe d' “Envoyé Spécial” a suivi le parcours de volontaires français dans les dispensaires de Calcutta.

Le 3ème reportage n'a pas été communiqué par la chaine.