
Il y a en France près d’un million et demi de piscines. Nous sommes le pays le plus équipé au monde, derrière les Etats-Unis. Le marché est très disputé, car il est un peu saturé. Les grands constructeurs proposent des bassins fabriqués en usine et des piscines avec une toile en plastique pour remplacer la mosaïque, mais de nouveaux fabricants tentent de démocratiser la piscine avec des bassins low-costs : à monter soi-même, à partir de 1 000 euros. Les professionnels préfèrent les appeler piscines hors-sol, car elles ne sont pas enterrées. Pas besoin de permis de construire, une simple déclaration de travaux suffit.
530 000 piscines hors-sol ont été vendues en France, c’est une vente sur trois. Quelle est l’efficacité de ces piscines ? Peut-on vraiment les monter sans l’aide d’un professionnel ? Les normes de sécurité sont-elles respectées ?
Pour “Envoyé Spécial”, Laurent Hirsch et Martin Boudot ont enquêté sur les fabricants de piscines dans toute la France. Ils ont accompagné une famille qui construit sa piscine hors-sol. Ils ont suivi la conception du plus grand bassin public naturel de France près de Chambord, un nouveau concept de filtration biologique par les plantes, sans chlore, ni désinfectant chimique. Mais cette technologie est controversée, ce système de filtration par les plantes serait trop fragile.
L’équipe d’“Envoyé Spécial” a aussi enquêté sur la fiabilité des systèmes d’alarme et découvert qu’en France, aucune autorité n’est chargée de contrôler la loi qui oblige pourtant les propriétaires à sécuriser leur piscine.
Carnet de Voyage à Cuba : Pêche au gros à la Havane
Quatre jours de pêche, dans les eaux des Caraïbes, 30 équipages concurrents au départ de La Havane : le concours de pêche au gros "Ernest Hemingway", fondé par l'écrivain américain en 1950, est l'un des plus réputé au monde. On y vient de 17 pays différents pour pêcher marlins et espadons, et tenter de remporter la mythique Coupe d'argent. Gérard Aprile et Norbert Chassery, deux pêcheurs français, informaticiens à la retraite, sont les Champions en titre : ils ont remporté la Coupe trois fois déjà, un record. Ils retournent cette année encore à Cuba, bien décidés à conserver leur trophée. Mais la compétition sera rude.
A Cuba, sous embargo américain depuis presque 50 ans, Hemingway est un mythe, et sa course jouit d'une aura sans comparaison : Fidel Castro lui-même participa au Concours, et le remporta avec Che Guevara en 1960. Ce Concours est aussi l'occasion d'une redécouverte de cette île-Etat où les caméras entrent difficilement. Le quotidien est difficile, entre pénurie et manque de liberté, le système D est devenu un mode de vie. Et les réformes timides engagées depuis deux ans font espérer de plus amples changements.
Voyage autour du monde
Il y a vingt ans, une seule compagnie aérienne, l'américaine Panam, proposait un voyage "tour du monde", à bord d'un avion qui faisait escale sur tous les continents. Depuis quelques années, c'est un concept qui se décline. Le billet tour du monde classique, proposé par toutes les grandes compagnies, se compose de 10 escales étalées sur un an. Le monde a portée de main pour 1 500 euros. Aujourd'hui, les "tourdumondistes" sont de plus en plus nombreux. Ils seraient en France plus de 5 000 globetrotteurs par an. Leur profil a évolué. Le tour du monde n'est plus exclusivement réservé à ceux qui ont de grands moyens ou à des jeunes en quête d’aventures. Ceux qui mettent entre parenthèses leur emploi et leur vie pour parcourir le globe, pour quelques mois ou plus, sont autant des cadres que des retraités, des familles que des solitaires... Il y en a pour tous les goûts et tous les budgets. Leurs démarches et leurs motivations diffèrent, mais ils ont en commun le goût de la découverte et la curiosité du monde.