thomas.sotto_capital03Dimanche 1er avril à 20:50, Thomas Sotto présentera sur M6 un nouveau numéro du magazine “Capital” qui s'intéressera cette semaine à l'alimentation traditionnelle. Biscuits ou confitures façon « grand-mère », yaourts à l´ancienne, bons petits plats mijotés ou encore légumes frais : pas de doute, dans nos rayons alimentaires, depuis quelques temps, la tendance c´est le retour à la tradition. Synonyme pour le public de bon goût mais aussi souvent d´alimentation saine, « la tradition » est aussi et surtout un formidable argument de vente pour de nombreux industriels, commerçants et même restaurateurs.

Alors, qui sont ceux qui parient sur la carte « à l´ancienne » pourdoper leurs ventes ? Recettes secrètes, goûts différents mais aussi emballages savamment étudiés, comment donne-t-on aux produits ce doux parfum d´antan qui plaît tant ? Des fabricants de yaourts fermiers au retour de la bonne vieille cocotte, des nouveaux marchands de légumes frais aux restaurateurs qui misent sur les plats de grand-mère, Capital vous révèle comment la tradition fait aujourd´hui recette dans l´alimentaire.

Yaourts : c´est dans les vieux pots qu´on fait les nouvelles fortunes.
KerRonan, Kereu, Malo, La Fermière : des marques de yaourts a priori peu connues mais qui font des cartons dans les rayons en pariant sur le bon goût de la ferme. Le « yaourt tradition », c´est LA tendance du moment. Le marché a progressé de 30 % en deux ans ! Et pourtant ces produits sont souvent deux à trois fois plus chers que des desserts « nature » basiques. Alors, comment ces petites marques ont-elles réussi à faire leur trou à côté des géants des produits laitiers ? Et comment ceux-ci sont-ils en train de répliquer ?

Fruits et légumes : le retour des halles
Elles avaient quasiment disparues depuis l´avènement des supermarchés : les halles sont de retour. Dans de nombreuses villes de province, elles ambitionnent de ranimer le coeur de la cité en proposant une idée simple aux consommateurs : acheter leurs fruits et légumes, mais aussi leur viande directement aux producteurs qui viennent les vendre à la ville plutôt que dans un rayon d´hyper.L´argument : la fraîcheur, la provenance et parfois le prix. Ça marche tellement bien que certains ont décidé de créer des chaînes de halles à l´ancienne, aiguisant du même coup l´appétit de la grande distribution qui n´entend pas se laisser faire. Capital explore cette nouvelle guerre des produits frais.

Bons petits plats : la guerre des cocottes
C´est devenu le produit incontournable des cuisines, le symbole du retour des bons petits plats : la cocotte en fonte.Si elle est si prisée c'est qu'elle a de nombreux atouts : une diffusion de la chaleur progressive, des plats mijotés avec très peu de matière grasse, des produits réputés inusables... Résultat : les ventes de cocottes sont en constante augmentation : +20%l´année dernière, alors que les prix de vente atteignent facilement 250 euros. Plusieurs fabricants français se partagent le marché comme Staub et Le Creuset. Longtemps leaders incontestés, ils subissent la concurrence de nouvelles marques low-cost venues d'Asie. Alors, comment cet ustensile de grand-mère est-il devenu si tendance ? Qu´est ce qui en a fait le produit fétiche de tous les cuisiniers ?

Tendance : la folie bistronomie
Nappes vichy, déco années 50 et menu à 25 euros: on pourrait se croire dans un petit restaurant de quartier, sauf que, en cuisine, officie un chef étoilé. C´est tout le concept de la « bistronomie » : des plats traditionnels préparés façon « grand restaurant ». L´idée : proposer ainsi de la gastronomie à des prix défiants toute concurrence. Des dizaines d´établissements ont déjà vu le jour en France et leurs patrons se frottent les mains car cette nouvelle grande cuisine à prix réduits est plus rentable. Plongée dans les marmites de la bistronomie.