A La Trinité, sur les hauteurs de Nice, Patrick, pensait avoir trouvé son coin de paradis. Il a acheté il y a 12 ans un logement au Petit Hameau, une copropriété d’une dizaine de maisons. Mais il est aujourd’hui à la limite du surendettement à cause d’un mur de soutènement jugé dangereux par le voisin de la copropriété. Il leur réclame près de 600 000 euros de dommages. Après des années de procédure et de guerre des tranchées, il va se battre jusqu’au bout pour faire annuler le jugement qui l’étrangle : « On pourrait lui rendre une vie impossible. Sa vie qu’elle devienne un enfer. Mais j’ai 50 ans, j’ai des enfants et surtout j’ai une chose que lui n’a pas, c’est que j’ai une éthique. Moi je veux vivre tranquille avec les 9 autres copropriétaires, on veut être tranquilles ». Mais le voisin n’a pas la même version des faits…et pour l’instant la justice lui a toujours donné raison…
Nicolas est éleveur dans le Cantal. Sa famille vit ici depuis 6 générations. Mais il risque de perdre son exploitation. Le bruit et l’odeur des vaches dérangent son voisin qui lui demande de déplacer son étable. Impossible pour Nicolas : « matériellement je ne sais pas comment on fait pour déplacer un bâtiment de 15 mètres en sachant que à 15 mètres je ne suis plus chez moi. Les bâtiments ne sont pas sur roulettes malheureusement ! ». Tout le village se mobilise pour le soutenir.
Au Séquestre, près d’Albi, Christian lui, subit les nuisances d’un voisin très bruyant : un circuit automobile ! Et même l’un des plus anciens de France. Depuis l’arrivée d’un nouveau propriétaire, il y a trois ans, les « jours bruyants », seraient passés de 12 à 205 ! « Nous on a acheté une maison avec un jardin. C’était pour en profiter, mais à cause des courses de voitures, ça devient vite insupportable. ». Au bruit s’ajoute la pollution. Christian n’en peut plus, tout comme une cinquantaine d’autres riverains. Il est déterminé à faire cesser cette terrible nuisance…
Enfin, des querelles de voisinage, Jean-Claude en voit toutes les semaines. Il est conciliateur de justice entre la Normandie et la région parisienne. Il consacre son temps et son énergie à tenter d’apaiser les conflits. Bruit, clôture arrachée, arbre gênant, son bureau c’est le théâtre des doléances. « C’est toujours gratifiant pour moi de résoudre un différent. Même si ce sont souvent des problèmes qui auraient pu se régler par un meilleur dialogue entre voisins ! »