“Grands Reportages” : « Le défi des artisans du luxe », samedi 16 janvier sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL jeudi 14 janvier 2021 4474
“Grands Reportages” : « Le défi des artisans du luxe », samedi 16 janvier sur TF1

Ces robes de rêve ou ces bijoux hors de prix, la plupart des femmes aimeraient les porter, mais d’autres rêvent, eux, de les réaliser. Travailler dans l’artisanat du luxe, c’est la garantie de maîtriser des savoir-faire d’exception, et de manipuler les matières premières les plus nobles.

Mais le chemin est long pour y parvenir : des formations utra-sélectives, et un apprentissage dans les plus grandes maisons, où le niveau d’exigence est très élevé. Qui sont ces hommes et ces femmes de l’ombre grâce à qui les empires du luxe français traversent les décennies sans jamais s’épuiser ? Comment accède-t-on à l’élite des métiers de l’artisanat du luxe ? Nous allons suivre dans ce “Grands Reportages” le parcours de quatre artisans du luxe en devenir, qui commencent à peine à toucher leur rêve du bout des doigts.

A 20 ans, Enola étudie la Maroquinerie en Terminale dans une des écoles les plus réputées de France : la Fabrique à Paris. L’étudiante effectue en parallèle son apprentissage chez Chanel, pour qui elle a déjà la chance, sous la houlette de sa tutrice, de réaliser des sacs de luxe qui seront commercialisés dans les boutiques de la maison. Cette année, la jeune maroquinière poursuit deux rêves à la fois : être embauchée dans la prestigieuse maison à l’issue de sa formation, mais aussi réaliser, pour le bac, une création personnelle qu’elle doit concevoir de A à Z. « Je n’ai jamais fait ça, confie-t-elle, et pour moi c’est un défi très excitant car je vais pouvoir mettre beaucoup de moi-même dans cette création. Je voudrais qu’il soit parfait, mais je sais que je me fixe un objectif très ambitieux vu mon niveau… » Pourtant Enola n’a pas le choix : si elle veut avoir ses chances dans la maison Chanel, elle va devoir obtenir une excellente note au bac.

Il y a 3 ans, Anthony a vu sa vie basculer lorsque Pôle emploi lui propose une formation qualifiante d’un an dans la très prestigieuse entreprise Lalique, avec embauche à la clef s’il fait ses preuves. A l’époque, le jeune homme est sans emploi. « Je me suis dit que c’était la chance de ma vie, alors j’ai foncé en croisant les doigts pour être doué ! » 3 ans plus tard, Anthony a été embauché comme sculpteur sur cristal, mais son apprentissage est loin d’être terminé : on estime qu’il faut 10 ans en moyenne pour former un maître verrier. Pourtant cette année, le jeune homme s’est lancé un défi personnel un peu fou. Se présenter au concours du Meilleur ouvrier de France… Il a plusieurs mois pour sculpter, entièrement seul, un buste de Toutankhamon. « J’ai bien conscience que je suis culotté de me présenter à un concours aussi sélectif, alors que j’apprends toujours le métier tous les jours, mais j’ai envie de me surpasser, et aussi de montrer à tous de quoi je suis capable ! »

A 20 ans, Lucie elle, fait ses premiers pas dans l’univers très feutré de la Haute couture. Elle a rejoint la prestigieuse Ecole de la chambre syndicale de la couture à Paris pour y apprendre le sur-mesure. Et elle poursuit son apprentissage chez Nabil Hayari, le créateur de robes du soir et de robes de mariée que s’arrachent les femmes les plus fortunées de la planète. Impressionné par le talent prometteur de la jeune fille, le créateur a décidé cette année de lui donner sa chance pour la préparation d’un événement exceptionnel : la confection de 35 robes haute couture pour la Fashion week de Moscou. Pour Lucie, l’enjeu est énorme. Si le créateur est satisfait de son travail, il lui a promis qu’il l’emmènerait à Moscou pour faire les dernières retouches et assister les mannequins en coulisses lors du défilé. Une grande première pour la jeune femme. « Voir les robes prendre vie en étant portées, se dire que les pièces qu’on a confectionnées seront admirées par les clientes VIP, ça sera magique, confie-t-elle. Je pense que j’aurai l’impression de tutoyer les étoiles ! »

La joaillerie, c’est une vocation que Thomas semble avoir reçue en héritage, puisqu’il apprend aujourd’hui son métier dans une bijouterie dont l’heureux propriétaire n’est autre que son père, dans le métier depuis 30 ans. Le jeune homme pourrait se contenter de marcher sur ses traces, mais à 20 ans, il voit plus loin et rêve de tutoyer les cimes, en se faisant remarquer par les grandes maisons de haute joaillerie. Et pour atteindre son objectif, non seulement il crée déjà ses propres collections mais en plus le jeune bijoutier concourt cette année aux Olympiades nationales des métiers. Trois jours durant, Thomas devra réaliser un bijou de toutes pièces, où l’erreur se joue au millimètre près. Il affrontera les meilleurs jeunes joailliers de France, mais il est déterminé : « Le but c’est pas d’être médaille d’argent ou de bronze, je vise l’or donc faut que je fasse ma pièce parfaitement. »

Dernière modification le jeudi, 14 janvier 2021 14:30
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