Après avoir fait danser les stars, Vincent Cerutti présente une deuxième édition de “Sosie ! Or not sosie ?” le 9 juillet. L'animateur, enthousiaste à l'idée de revenir en prime avec ce concept, parle de son état d'esprit et des futurs invités venus piéger des anonymes. Vous présentez pour la seconde fois Sosie ! Or not sosie ? Comment avez-vous abordé l'émission ?
J'étais très heureux du premier numéro, notamment parce que ce format me plaisait beaucoup. Mais il y avait un peu de pression pour tout le monde : la chaîne avait envie de mettre à l'antenne un nouveau concept avec un nouvel animateur, le producteur, Franck Saurat, faisait son retour sur TF1, et Gérard Louvin suivait de près mon évolution... Pour cette deuxième session d'enregistrement, nous avons tourné trois émissions, réunissant une quinzaine d'invités, parmi lesquels Philippe Candeloro, Jean-Luc Reichmann, Vincent Lagaf', Adriana Karembeu, Ophélie Winter... et qu'il s'agisse des invités, de la production ou de moi-même, nous nous sommes vraiment amusés. Il y avait une énergie incroyable sur les tournages et l'ambiance était extraordinaire. Les scénaristes ont une nouvelle fois été excellents et ont innové.

Le succès de la première n'a donc pas suscité de stress supplémentaire...
Pas vraiment. En fait, je dois être inconscient ! Que ce soit sur le premier prime de Sosie ! ou sur celui en direct de Danse avec les stars, je ne me suis pas posé trop de questions sur ma présentation ou les audiences car je ne voulais pas me polluer l'esprit. En revanche, comme les téléspectateurs me connaissent peu, je ne me mets pas en avant. Avec le public, comme en amitié, la confiance se gagne sur de longs mois, voire plusieurs années. L'émission est la vedette et je ne viens pas faire mon numéro mais me mettre au service d'un programme.
 
Comment préparez-vous les émissions ?
J'assiste à la majorité des tournages de caméras cachées pour voir les réactions des invités et discuter avec eux. Nous avons tourné quasiment dans les conditions du direct pour conserver des interviews vivantes et de la spontanéité. Pour qu'une interview soit bonne, il faut qu'elle semble improvisée, mais la meilleure des improvisations reste la préparation ! Par exemple, avant d'interviewer Jean-Pierre Foucault, mon maître en télévision, j'ai appelé sa fille pour qu'elle me raconte quelques anecdotes sur lui. J'ai mené son interview un peu comme il le faisait à l'époque de Sacrée Soirée, en faisant appel à des proches pour l'enrichir.


 Quels invités seront présents dans la prochaine émission ?
Jean-Pierre Foucault tiendra le rôle d'un garagiste, Catherine Laborde celui d'une belle-mère naïve, Christine Bravo sera caissière, Hélène Segara interprètera une toiletteuse pour chiens et Marie-Anne Chazel un agent de police chargé de chasser les contrefaçons.
 
L'émission a-t-elle subi des changements depuis la première ?
Oui, nous allons diffuser les fous rires des invités. Pendant le tournage des caméras cachées, nous en avons vécu de formidables, à l'image de ceux de Jack Lang ou de Véronique Genest. Lors de la première émission, nous n'avions pas diffusé ce type de séquence. Cette fois, nous avons pensé qu'il serait dommage de ne pas le faire. Voir notamment dans cette situation Jack Lang, un homme politique habitué à garder son sérieux, est assez amusant.

Avez-vous été surpris par certains invités ?
Deux invitées m'ont particulièrement bluffé : Catherine Lara et Catherine Laborde. Elles ont été incroyables et ont développé un vrai talent d'acteur. Je leur ai d'ailleurs dit qu'elles pourraient se reconvertir dans la comédie sans avoir besoin de faire le Cours Florent ! Pourtant, avant de commencer le tournage de leur caméra cachée, elles étaient totalement paniquées.
 
Quels sont vos projets ?
Je serai tout l'été sur RTL avec une émission culte de la radio, Stop ou encore.