
Sébastien Folin nous en dit plus sur ce nouveau rendez-vous :
La présentation d’un jeu télévisé, c’est une nouvelle corde à votre arc ?
Tout à fait, c’est nouveau pour moi, mais j’ai toujours eu envie de présenter un jeu, donc je suis ravi. Comme j’aime bien regarder les jeux à la télé, j’ai la prétention d’avoir une certaine expertise dans ce domaine en tant que téléspectateur, et franchement je trouve Harry génial. Il est super simple à comprendre, tout en possédant la sophistication nécessaire à un jeu de culture générale et un jeu sur la langue française. Il y a aussi plein de petits rebondissements qui le rendent spectaculaire, des surprises, un suspense qui monte au fur et à mesure des manches.
Mais encore ? Présentez-nous Harry…
C’est un jeu de lettres mais aussi un jeu de culture générale, parce que parfois les connaissances des candidats permettront de trouver les mots grâce à un indice. Et, évidemment, c’est aussi un jeu de suspense et de stratégie parce que, à un moment donné, la tension monte. Et puis, c’est une création française, ça fait plaisir de ne pas adapter constamment des jeux qui ont marché ailleurs, donc cocorico !
Quelles devront être les qualités du parfait candidat ?
Le parfait candidat doit bien connaître la langue française, avoir l’habitude d’une certaine gymnastique avec les mots et avoir une bonne culture générale. Il faut aussi qu’il soit de bonne humeur, parce que je n’ai pas l’intention de donner un cours magistral sur la langue française. Je veux avoir affaire à des candidats qui viennent pour s’amuser. Je serai là pour les bichonner, parfois les titiller, mais je ne m’amuserai que si eux aussi s’amusent.
Comment vous préparez-vous ?
Je fais des pompes tous les jours, de la natation, et je lis le dictionnaire tous les soirs (rires). Non, blague à part, je me prépare en travaillant beaucoup sur la mécanique. Le fait de regarder beaucoup de jeux m’a permis de comprendre assez rapidement les règles d’Harry. Mon rôle consistera à trouver le juste milieu entre l’explication de la règle et la gestion des candidats, de faire monter la tension au fur et à mesure dans le jeu, de rebondir sur les petits incidents avec un peu d’humeur – humeur et pas humour, parce que je ne suis pas un humoriste –, et de ne jamais oublier le téléspectateur, qui n'est pas forcément un cador de la langue française.
Propos recueillis par Stéphanie Thonnet, France 3