"C dans l'air" lundi 18 mars 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL lundi 18 mars 2024 1159
"C dans l'air" lundi 18 mars 2024 : les invités reçus sur France 5 par Caroline Roux

Caroline Roux vous donne rendez-vous ce lundi 18 mars 2024 à 17:30 sur France 5 pour un nouveau numéro de “C dans l'air”. Voici le thème de l'émission et les invités qui seront reçus.

17:30 L'invité de "C dans l'air"

Caroline Roux reçoit chaque jour en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou l'économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.

Ce lundi 18 mars 2024, Caroline Roux recevra : Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre.

Hier, Vladimir Poutine a été réélu président de la Russie pour 6 années supplémentaires avec plus de 87% des voix, selon les premières estimations et les résultats d'un sondage d'un institut étatique, Vtsiom. Les chiffres ont été publiés peu après la fermeture des derniers bureaux de vote à 19 heures, heure française, dans l'enclave de Kaliningrad.

Dans un entretien accordé au Parisien, Emmanuel Macron a confirmé que des opérations en Ukraine seront peut-être nécessaires. "Notre devoir est de se préparer à tous les scénarios. Ce serait une erreur, une faute, de ne pas le faire. Je suis d’ailleurs persuadé que dans certains de ces scénarios, chacun, qui le peut avec son modèle, prendrait ses responsabilités". Lors du débat à l'Assemblée nationale, le Rassemblement National s’est abstenu et La France insoumise et le Parti communiste ont voté contre le contrat de sécurité avec l’Ukraine hier.

Jean-Pierre Raffarin, ancien Premier ministre, reviendra sur les défis géopolitiques auxquels la France doit faire face, à l’heure où Emmanuel Macron assume ne pas exclure l’envoi de troupes occidentales sur le terrain ukrainien.

17:45 "C dans l'air"

Alex de Tarlé décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.

Les experts invités :

Dominique Seux, directeur délégué de la rédaction des Echos.

Thomas Porcher, économiste, membre des Économistes Atterrés.

Caroline Michel-Aguirre, grand reporter au service politique de L’Obs.

Jérôme Fourquet, directeur département Opinion - Institut de sondages IFOP.

Le thème de l'émission : Dette : faire payer les riches... et les retraités ?

Après sept années passées au ministère de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire sonne depuis plusieurs jours l’alerte sur la dette. À l'offensive dans les médias, le patron de Bercy vient d’annoncer un tour de vis budgétaire obligatoire de 10 milliards d’euros pour réduire le déficit public à 4,4 % du produit intérieur brut (PIB) en 2024 et use de formules chocs- "l'État n'est pas une pompe à fric", "le quoi qu’il en coûte c’est fini"- le tout sous le regard des agences de notation.

Pour l’heure, ces coupes visent la transition écologique, l’assurance chômage et l’éducation. Mais elles ne sont qu’une première étape, avant un possible "projet de loi de finances rectificative à l’été", puis au moins 20 milliards d’euros d’économies supplémentaires en 2025. Pour le premier président de la Cour des comptes, c’est bien "50 milliards d’euros d’économies minimum qu’il faut faire sur les trois années qui viennent" pour parvenir à 3 % de déficit public en 2027. "C’est beaucoup mais il y a eu 800 milliards d’euros de dette en plus depuis cinq ans" a expliqué la semaine dernière Pierre Moscovici sur le plateau de C dans l’air l’invité.

Avec une croissance au ralenti et des rentrées fiscales à la baisse, c’est également le débat sur les hausses d’impôt qui ressurgit. Mais pour l’instant ni Emmanuel Macron, ni Bruno Le Maire ne veulent en entendre parler, y compris ceux des plus riches comme le réclament de nombreuses voix jusque dans le camp macroniste.

Alors comment faire 50 milliards d’euros d’économies ? La rigueur pour qui ? L’idée d’une sous-indexation des retraites en 2025 évoquée en février par le ministre délégué chargé des Comptes publics a irrité le chef de l’Etat qui l’a immédiatement recadré en Conseil des ministres. Pas question de toucher aux retraités. En 2024, les pensions de retraite de base ont toutes été revalorisées à hauteur de 5,3 % soit 14 milliards d’euros. Certaines voix appellent à une indexation sur l’inflation moins importante pour les retraités qui ont des revenus élevés.
De son côté, dans une interview fleuve au Journal du Dimanche, parue à l'occasion de la sortie d'un nouveau livre, le ministre de l’Economie évoque la fin de "l’État-providence", remplacé par un « État protecteur". Il plaide pour une "meilleure organisation des services publics" et annonce qu'"avec le ministre des Comptes publics" Thomas Cazenave, après la revue en cours des dépenses publiques, il invitera "en avril toutes les forces politiques à participer à un échange sur les priorités des dépenses". Après une première réforme des retraites menée par le gouvernement en 2023, et deux réformes controversées en 2019 et 2023 sur les droits à l'assurance-chômage, Bruno Le Maire en remet une couche sur sa volonté de durcir encore les conditions de l'assurance-chômage et défend à nouveau l’idée d’ une reprise en main "par l'État" de l'assurance chômage.

Des choix qui ulcèrent nombre de syndicats dont la CGT. "On a l'impression d'avoir la réincarnation de Margaret Thatcher", a lancé Sophie Binet sur BFMTV-RMC ce lundi. "Ce qu'il nous propose, c'est de mettre fin définitivement à l'héritage du Conseil national de la résistance, à savoir à notre Sécurité sociale qui permet à chacun d'être sécurisé face aux aléas". La secrétaire générale de la CGT conteste l'argument des caisses vides. "Bruno le Maire, c'est un peu Robin des bois à l'envers : il prend de l'argent aux pauvres pour le donner aux riches. Il y a 170 milliards d'euros d'aides aux entreprises qui sont donnés chaque année sans contreparties ni conditions". Et de rappeler "qu'on est dans un contexte où les dividendes versés aux actionnaires du CAC40 atteignent des records avec en plus la nouveauté des rachats d'actions, c'est 30 milliards qui ont été jetés par les fenêtres. Cela devrait être interdit ou a minima taxé".

Alors comment réduire le déficit public ?

Le sujet vous questionne ?

Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

Dernière modification le lundi, 18 mars 2024 17:57
mail

L'actualité TV Newsletter
Pour ne rien louper...
Chaque semaine, recevez en avant-première une sélection de programmes qui seront bientôt diffusés à la TV.

vignette primes a venir
vignette week end tv