Sous son arche, place de l’Étoile, repose un soldat inconnu tombé à Verdun, sur lequel veille une "flamme du souvenir" qui ne s’éteint jamais.
Fierté des victoires napoléoniennes, l’Arc de Triomphe, dont la première pierre fut posée en 1806 au sommet des Champs-Élysées, bientôt sacrés "plus belle avenue du monde", est avec la tour Eiffel l’un des monuments les plus visités de la capitale française.
Des arrivées du Tour de France aux défilés militaires du 14 Juillet, il est également un point de ralliement incontournable, cristallisant aussi bien les joies – de la libération de Paris, en août 1944, aux Coupes du monde de football de 1998 et 2018 – que les colères populaires, comme celle manifestée à ses pieds par les "gilets jaunes" fin 2018. Voulu par un empereur, inauguré sous le règne d’un roi (Louis-Philippe) et sanctuarisé par la République, ce temple patriotique polarise les passions de toute une nation.
Un portrait historique avant "emballage", qui fourmille d’anecdotes et de détails insoupçonnés.
