M6Après 9 jours de course, Christophe et Florian ont quitté l'aventure “Pékin Express” aux portes du Chili. Dans une interview accordée à notre site, père et fils reviennent sur leur parcours dans le jeu. Vous êtes la seconde équipe éliminée de « Pékin Express ». Dur pour vous que l’aventure s’achève avant la découverte du Chili ?
Oui nous sommes la seconde équipe éliminée de «  Pékin Expres  », on est triste de quitter si vite l’aventure car on voulais absolument découvrir le Chili. On a été surpris d’être éliminé même si on s’y attendait. On pouvait aller bien plus loin car on avait un très bon mental, c’est triste mais c’est le jeu .

Depuis le début de l’aventure, vos rapports ont été très conflictuels. Pensez-vous que cela vous ait freiné dans la course ?
Non je pense pas que nos rapports conflictuels nous on freiné dans la course, au contraire Florian me poussais de l’avant dans la course, il était déterminé et voulait aller au bout. Même si parfois il me criait dessus je ne lui en veux pas, il est comme ça on ne peux pas le changer.

Florian, lors de l’ascension du volcan Chimborazo vous n’avez pas été particulièrement tendre avec votre père. En envoyant les images, quelle analyse en faites-vous ?
En revoyant les images je me dis que c’est bien moi, j’ai du caractère et je savais que l’on était dans les premiers, je voulais a tout prix participer à l’épreuve d’immunité pour être qualifié à l’étape suivante. Je ne l’ai pas non plus insulté comme le font le couple belge ou d’autres…. Mais évidemment on s’y arrête dessus car entre père et fils c’est plus choquant !! Mon père et mes proches me reconnaissent parfaitement mais je ne suis pas comme ça tout le temps évidemment, l’enjeu de la course amplifie tout.

Lors de la 3ème étape, vous refusez de monter dans une voiture que votre père a trouvé, pourquoi ? Cette voiture vous aurait-elle permis d’avancer plus vite et d’éviter l’élimination ?
Oui j’ai refusé de monter dans la voiture elle était toute cabossée et ils étaient 4 dedans on n’y serait même pas rentrés avec le cameraman. Et puis sa n’aurait pas joué pour l’élimination car ce moment était à la sortie de la ville au début de la course et non pas à la fin comme on l’a vu à la télé.

Vous avez déclaré avoir voulu faire ensemble « Pékin Express » pour mieux vous retrouver et vous connaitre. Alors, est-ce que cette aventure a pu concrétiser ce souhait ?
Oui tout a fait. On a vécu tous les deux une expérience commune, la seule d’ailleurs. On se connaissait avant l’émission mais pas vraiment. A travers Pékin Express on s'est prouvé l’un à l’autre de quoi on était capable. On aurait pût aller beaucoup plus loin on avait la rage…. Aujourd’hui Florian vit seul et il est indépendant, on s’appelle plus souvent qu’avant.

Quel meilleur souvenir en gardez-vous ?
Le meilleur souvenir que l’on garde tout les deux c’est la deuxième étape, la montée du volcan… Une étape dure mais que l’on a réussi car nous sommes monté en haut du volcan, récupéré l’âne avec la glace. D’autres équipes ne sont pas montées, dommage pour eux. Dans pékin express le but est aussi de réussir les missions que l’on nous donne.

Et votre moins bon souvenir ?
Nous n’avons pas de moins bon souvenir, tout a été bénéfique et merveilleux pour nous deux. Participer à Pékin Express est une chance que de nombreuses personnes rêverait.

Selon vous, quelle est l’équipe qui a les meilleures chances de remporter cette 5ème édition de Pékin Express ?
L’équipe qui a le plus de chance de remporter Pékin Express est Mathieu et Cécilia. Ils ont eu de la chance de ne pas être éliminée à la deuxième étape et sont regonflé à bloc  Ils ont le physique et un très bon mental. Maintenant tout le monde peut gagner dans ce jeu, on peut être surpris.

Parmi toutes les étapes de cette 5ème édition, y en a-t-il une que vous rêviez particulièrement de réaliser ?
On aurait aimé tous les deux découvrir l’Argentine c’est un beau pays, mais on aurait aimé faire toute l’aventure. C’est une chance tout de même de participer à Pékin Express.

Avez-vous une anecdote à nous raconter sur le tournage ?
Le soir ou l’on dormait à Cuatros Esquinas en bas du volcan, nous avons été hébergé chez une famille et la femme était sur le point d’accoucher... C’est la production qui l’a emmené à la ville car elle n’avait pas de voiture.

Si c’était à refaire ? Que changeriez-vous pour mettre de votre côté toutes les chances de gagner ?
Si c'était à refaire, on ne changerait rien. On s'allongerait sur la route pour arrêter les voitures car on n'a tout simplement pas eu de chance sur le stop le dernier jour. Niveau physique nous n'étions pas préparés mais on tenait la route !

Propos recueillis par Jean-Marc VERDREL