21:00 “Moi, grosse”
Raphaëlle n’en revient pas, elle a été virée de son poste d’animatrice des écoles parce que son obésité ferait peur aux enfants ! À Pôle Emploi, Raphaëlle est confiante : elle a un diplôme, une expérience professionnelle, tout va bien. Et pourtant, même discours frontal : aucune chance de retrouver un boulot si elle ne maigrit pas… « Pas question ! », s’indigne Raphaëlle.
Mais la réalité la rattrape, sa situation se dégrade, et c’est un véritable combat que va devoir mener Raphaëlle : un combat pour sa survie et le droit d’être qui elle est.
Avec : Juliette Katz (Raphaëlle), Julie Delarme (Judith), Antoine Duléry (Jacques), Évelyne Bouix (Monique), Camille Japy (Noémie), Christopher Bayemi (Désiré)...
22:45 Débat « Souffrir d'être gros... »
Après la diffusion de Moi, grosse, un film réalisé par Murielle Magellan, France 2 propose une nouvelle soirée continue animée par Julian Bugier.
Selon les chiffres de Santé publique France, un adulte sur deux est aujourd’hui en surpoids. L'obésité touche 17 % de la population adulte, soit environ 7 millions de personnes.
Très nombreux, les « gros » se sentent pourtant rejetés, mis à l’écart par la société et souffrent de ce qu'on appelle désormais la « grossophobie ».
Moqueries dans la cour d’école, regards et remarques déplacés dans les transports ou au supermarché, insultes régulières, mais aussi discriminations à l’embauche ou commentaires désobligeants des médecins… Autant de violences et de souffrances qui s'ajoutent à la difficulté de s'accepter quand on a un corps hors normes.
Depuis quelque temps, des voix se font entendre pour dénoncer cette « grossophobie », pour tenter de lutter contre cette stigmatisation et contre les clichés sur les gros qui seraient forcément paresseux, qui passeraient leur temps à manger et qui n’auraient qu’à faire un régime pour maigrir !
Car on le sait, mais on ne le dit pas assez, l’obésité est une pathologie dont les causes sont multiples – environnementales, génétiques, psychologiques… –, et la perte de poids n’est pas toujours possible.
Alors, pour quelles raisons la société n’accepte-t-elle pas les gros ? Et comment vit-on ces discriminations au quotidien quand on est gros ?
Si l’obésité est une maladie qu’il faut prévenir car elle réduit considérablement l'espérance de vie, comment aider au mieux les personnes qui en souffrent sans les stigmatiser ?
Julian Bugier donnera la parole à des hommes et à des femmes en surpoids, mais aussi à des médecins et psychologues qui les accompagnent dans leur combat contre la « grossophobie » et l’obésité. Ensemble, ils viendront témoigner de cette difficulté à vivre normalement en France quand on est gros.