“Reportages découverte” : « A l'assaut du Kilimandjaro », dimanche 4 avril sur TF1

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL vendredi 2 avril 2021 7977
“Reportages découverte” : « A l'assaut du Kilimandjaro », dimanche 4 avril sur TF1

Du haut de ses 5895 mètres, le Kilimandjaro est plus qu’une montagne, c’est le toit de l’Afrique et l’un des sommets mythiques de notre planète. Vingt-cinq mille randonneurs tentent son ascension chaque année. La moitié seulement parvient au sommet. C’est le piège tendu par ce vieux volcan tanzanien : il ne nécessite pas d’équipement particulier, il semble donc accessible à tous. Pourtant, ce sommet est très dangereux. Le petit groupe de Français que nous avons accompagné l’a appris à ses dépens. Inexpérimentés pour la plupart, ils s’étaient imaginé une grande randonnée. En fait, ils se sont lancés dans le voyage le plus éprouvant de leur vie.

Il y a d’abord les 4 Toulousains, tous trentenaires. Mathieu et Pierre sont footballeurs amateurs. L’an dernier ils ont remporté la coupe du Tarn, et sur un pari fou, ils ont décidé de la hisser tout en haut du Kilimandjaro… sans l’aide d’aucun porteur ! « En bas, elle pèse 8 kilos. Mais ici, c’est une enclume ! Je ne sais vraiment pas comment on s‘est lancé dans un défi aussi absurde » avoue Pierre, à bout de souffle alors qu’on vient de passer les 2000. Les deux amis ne connaissent rien à la haute montagne. Comme leurs deux copines Lola et Axelle, pourtant enthousiastes à l’idée de gagner le sommet.

Marion, elle aussi, est novice et tenait à s’offrir une expérience inoubliable pour ses trente ans. Elle est venue seule, en quête d’un exploit qui lui redonnerait confiance en elle. Problème, la jeune Alsacienne redoute le mal aigu des montagnes. Elle n’est jamais allée au-delà des 3000 mètres d’altitude et ignore comment son organisme va réagir. « Pour moi, l’échec n’est pas envisageable. Le mental, je l’ai, j’espère que mon corps ne va pas me lâcher » dit-elle pour se rassurer à la veille du grand départ…

Seuls deux membres du groupe ont déjà affronté la haute montagne : Romain et Maria. Ils se sont rencontrés sur le Mont-Blanc l’an dernier et c’est là qu’a germé l’idée de s’attaquer au « Kili ». « Après le toit de l’Europe, on s’est dit qu’on tenterait bien un 6000… Je me vois déjà en haut » déclare Romain dans un sourire… Avec son amie Maria, ils sont arrivés surentrainés en Tanzanie. Mais une vilaine blessure au genou de Romain va transformer, dès les premiers pas, son ascension en calvaire.

Tous comptent sur Frank, l’un des rares guides tanzaniens qui sait parler français. Cet alpiniste chevronné a déjà conduit au sommet plus de 250 groupes. Avant chaque départ, il ressent le même stress. Mais depuis 10 ans qu’il fait ce métier, il n’a jamais autant tremblé au cours d’une ascension car à l’inexpérience de notre groupe s’est ajoutée une météo détestable. Le froid, la grêle, le vent ont été nos plus fidèles compagnons de cordée. « Avec un temps pareil, en cas d’accident, impossible de compter sur un hélico ! » m’a-t-il confié à deux jours du sommet.

Enfin, pour les équipes de tournage, la haute montagne, c’est un peu la double peine. Car pour filmer ceux qui montent, il faut monter avec eux et déployer une énergie hors du commun pour ne pas se faire distancer par le groupe… ! Dans ces conditions extrêmes, le matériel souffre autant que l’humain … les caméras et les micros craignent le froid et la pluie. Pas de doute, pour Hélène Eckmann, la caméra(wo)man et Nathalie Gros, la journaliste-réalisatrice, le "Kili » est aussi le voyage de l’impossible et il restera gravé longtemps dans leur mémoire !

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