Pendant la Seconde Guerre mondiale, la résistante Rose Valland a discrètement espionné les nazis au musée du Jeu de paume, où étaient stockées les œuvres d'art spoliées. Héroïne méconnue, son action a pourtant permis de récupérer plus de 60 000 tableaux.
Au lendemain des commémorations des 80 ans du Débarquement et à l’aube de celles de la libération de Paris, "13h15 le samedi" brosse le portrait d’une femme longtemps restée dans l’ombre, effacée des mémoires. Pourtant, sans elle, le monde de l’art n’aurait sans doute pas le même visage. Elle s’appelle Rose Valland : une femme modeste, une résistante discrète, mais surtout une espionne pendant la Seconde Guerre mondiale.
Dès 1940, les nazis installés à Paris ont transformé le musée du Jeu de paume en lieu de dépôt et de tri des œuvres d'art volées aux institutions publiques et aux familles juives. Rose Valland, alors attachée de conservation, va s'improviser espionne et répertorier discrètement, dans des carnets, les départs et destinations de chaque tableau.
Son action a permis la sauvegarde et la récupération de plus de 60 000 œuvres d'art et biens culturels spoliés pendant l’Occupation. Comment la fille d’un maréchal-ferrant de l’Isère a-t-elle mis sa vie en péril pour sauver un peu de la beauté du monde ?