« Médicaments, alcool : ces drogues légales qui détruisent les familles », dimanche 21 novembre sur M6

Mis en ligne par Jean-Marc VERDREL mardi 2 novembre 2021 3665
« Médicaments, alcool : ces drogues légales qui détruisent les familles », dimanche 21 novembre sur M6

Dimanche 21 novembre à 21:05, le magazine “Zone Interdite” proposera une grande enquête sur les médicaments et l'alcool édicaments, ces drogues légales qui détruisent les familles.

Ce sont des antidouleurs prescrits par des médecins, et pourtant ils peuvent provoquer une addiction. On les appelle opioïdes et ils sont vendus sous le nom de paracétamol codéiné, morphine, ou encore tramadol.

L’an dernier, un Français sur cinq s’est présenté dans une pharmacie avec une ordonnance pour ces médicaments. Ils sont aujourd’hui la première cause d’overdose dans notre pays. Comme les anxiolytiques et l’alcool, ces substances légales peuvent créer l’envie irrépressible de les consommer, même quand on sait qu’elles nous font du mal…

Zone Interdite vous raconte la terrible histoire de Simon, 25 ans, qui ne s’est pas méfié lorsqu’il a pris son premier opioïde pour lutter contre ses migraines. Sa mère Helga, infirmière libérale, mène l’enquête pour comprendre la descente aux enfers qui a mené son fils à l’overdose fatale. Nomadisme médical, commandes à l’étranger via internet, avec elle, nous découvrons à quel point il est facile de se procurer des antidouleurs opioïdes…

À Toulouse (Haute-Garonne), Nadine, mère de famille heureuse, est aussi prise dans cet engrenage de l’addiction aux antidouleurs après un accident de voiture. Depuis six ans, sa vie de famille est bouleversée par des prises incessantes de médicaments. Nous allons la suivre dans son parcours pour parvenir à décrocher de cette accoutumance aux opioïdes. Mais pour lutter contre le manque qui détruit, il faut accepter de se soigner à l’hôpital ou dans des centres de désintoxication.

À seulement 22 ans, Valentin entame sa cinquième cure. Ce jeune homme est accro à l’alcool et vide les bouteilles les unes après les autres… Près de Saint-Etienne (Loire), lui et ses parents à la retraite ont accepté pour Zone Interdite de filmer leur quotidien avec un téléphone portable afin de témoigner des ravages de la dépendance alcoolique. Une dépendance qui peut parfois le rendre violent avec ses parents. Valentin va-t-il réussir à sortir de cette spirale infernale qui détruit sa famille ?

Interview de la réalisatrice Caroline Coldefy

Pourquoi vous intéresser aujourd’hui à ce problème ?

Je m’intéresse à ce problème depuis quelques années. Notamment depuis la mort de Céline, une jeune fille de 16 ans retrouvée morte à la suite d’une overdose de médicaments codéinés. Sa mère, Christelle Cébo, avait réussi à force de courage et de pugnacité, à faire changer la loi pour que les médicaments à base de codéine ne soient désormais vendus que sur ordonnance. Par ailleurs, autour de moi, j’ai eu plusieurs exemples concrets de patients qui, à la suite d’une opération douloureuse, sont devenus accros aux médicaments opioïdes (notamment le Tramadol).

Pensez-vous qu’il soit si simple en france de se procurer ces drogues légales ?

Ce n’est pas simple mais ce n’est pas compliqué non plus... Certains médecins font des ordonnances très facilement, préférant répondre à la demande du patient plutôt que de prendre du temps pour le convaincre d’arrêter. Par ailleurs, certaines personnes font du nomadisme médical, c’est à dire qu’elles vont voir différents médecins et, prétextant par exemple une douleur dentaire, se font prescrire des médicaments à base de codéine. Elles obtiennent généralement satisfaction sans avoir à justifier quoique ce soit. Ainsi, si elle voit plusieurs médecins dans la journée, elles peuvent se retrouver avec des doses impressionnantes de médicaments. Enfin, à la suite d’un accident ou d’une opération, les anti-douleurs à base de morphine sont prescrits systématiquement et souvent pour plusieurs mois. Si le patient a une petite fragilité psychologique, il y a beaucoup de risques qu’il s’accroche d’autant plus qu’il n’est pas toujours mis en garde par le personnel médical.

Lors de la réalisation de ce documentaire, quels ont été pour vous les évènements les plus marquants ?

Ce qui m’a marqué c’est de voir comment on pouvait finalement être accro à un médicament comme on pouvait l’être à une drogue. Nadine, qui est dans le reportage, dit même qu’elle comprend la violence des toxicomanes tant elle est mal quand elle n’a pas son médicament. Il lui a d’ailleurs fallu être hospitalisée pour être sevrée comme n’importe quelle personne accro à l’héroïne. Un choc pour cette jolie femme d’une soixantaine d’années qui vit confortablement dans la banlieue de Toulouse.

Propos recueillis par le service presse M6.

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