C’est une bataille parlementaire, tout autant qu’une bataille de communication, qui se joue en ce moment sur le dossier de la réforme des retraites. Si la loi est promulguée, des voies de droit demeurent pour tenter d’y faire obstacle.
C’est un parlementaire de centre-droit, le député de la Marne Charles de Courson, qui est la figure emblématique de ce qui est perçu comme le dernier recours pour les opposants et le dernier obstacle pour la Macronie. Avec plus de trente ans de présence dans l’hémicycle, Charles de Courson détient le record de longévité au Palais-Bourbon.
Paré de nombreux qualificatifs tel que « moine-soldat » ou « aristocrate-révolutionnaire », ce parlementaire s’est imposé pendant le débat sur la réforme des retraites comme le meilleur opposant à Emmanuel Macron. Avec le dépôt d’une proposition de loi présentée le 8 juin prochain et demandant l’abrogation de la loi, le voilà avec son groupe parlementaire LIOT (Libertés, Indépendants, Outre-mer et Territoires) aux avant-postes.
Pendant ce temps, le chef de l’Etat, prenant acte d’une violence accrue envers des représentants de l’autorité (élus, policiers, infirmières…), a dénoncé un processus de « décivilisation » aussitôt critiqué par ses opposants.
Y a-t-il des réponses sécuritaires ou politiques à ces agressions ?
Charles de Courson répondra aux questions de Francis Letellier.
Nathalie Mauret, journaliste politique au groupe de presse EBRA, nous proposera sa Carte Blanche.
