Après le meurtre de sa sœur Bénédicte il y a huit ans, Sylvaine Grévin se bat toujours pour faire reconnaître qu'elle a été victime d'un féminicide. Un parcours du combattant qu'elle veut épargner aux autres familles de victimes. Avec son association, elle tente de les aider.
C’est l’histoire d’un combat obstiné et difficile pour faire reconnaître par la justice le féminicide de sa sœur Bénédicte, pour lequel elle a obtenu la condamnation de l’État pour faute lourde.
Sylvaine Grévin a perdu sa sœur en 2017 et depuis, elle dédie sa vie à son combat pour Bénédicte et toutes les femmes. Elle a créé la Fédération nationale des victimes de féminicides (FNVF) pour accompagner leurs proches.
Les équipes de "13h15 le samedi" ont suivi Sylvaine et son action auprès des familles sur lesquelles elle veille au quotidien.
Chaque année, 100 à 130 femmes meurent sous les coups de leur conjoint
Elles s’appelaient Mélanie, Nathalie, Johanna… Certaines d’entre elles sont mortes devant leur enfant. Pour rappel, en France, il y a chaque année entre 100 et 130 femmes qui meurent sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint. La FNVF s'est récemment constituée partie civile dans le procès de Chahinez Daoud, mère de famille brûlée vive par son mari.
Un document signé Anne-Sophie Martin, Henri Desaunay et Oktay Sengul / Francetv studio.