Certains entrepreneurs sont prêts à tout pour s’enrichir à vos dépens. Chantiers désertés, acomptes empochés, malfaçons… les propriétaires se retrouvent dans des situations infernales, sans argent et sans maison.
Maison effondrée : ils accusent leur voisin
En Normandie, la maison de Catherine et Bruno s’est effondrée. Mais pour quelle raison ? Selon eux, c’est la faute de leur voisin qui a effectué des travaux dans sa propre maison. Mais le voisin, lui, accuse son terrassier. Résultat : chacun se renvoie la faute et Catherine et Bruno n’ont plus de toit depuis six mois.
Un footballeur pro reconverti dans les arnaques à la construction
En Saône-et-Loire, un ancien footballeur professionnel s’est reconverti dans les travaux d’isolation thermique. Aujourd’hui, il est accusé d’avoir arnaqué une dizaine de clients. Son mode opératoire ? Encaisser des acomptes, puis disparaître sans jamais réaliser les travaux. Le pire, c’est qu’il est sous le coup d’une interdiction de gérer pendant quinze ans. Téléphone coupé, mails retournés, l’ancien footballeur a disparu de la circulation. Mais les journalistes de l’émission l’ont retrouvé.
Maisons pas chères : ils se sont fait escroquer
Pour devenir propriétaires malgré leur petit budget, plusieurs familles pensaient avoir trouvé la solution : les maisons à ossature métallique, jusqu’à 30 % moins chères qu’une maison traditionnelle. Mais les futurs propriétaires ont déchanté : Florence a investi 290 000 euros pour constater de telles malfaçons qu’elle ne peut pas y habiter. Pour Sandrine, c’est encore pire. Elle a déboursé 249 000 euros pour une maison qui doit être détruite. Fuites, défauts de toiture, chantiers laissés à l’abandon, quatre autres familles seraient dans le même cas.
Une dizaine de victimes et 1 million de préjudice
Dans le sud de la France, un entrepreneur du bâtiment laisse derrière lui une longue série de victimes : collaborateurs, artisans, clients… Fausses promesses, chantiers à l’arrêt, il aurait fait disparaître plusieurs centaines de milliers d’euros avant de couper tout contact. Certaines victimes ont perdu jusqu’à 200 000 euros. Pour continuer à agir malgré une liquidation, l’homme utiliserait des prête-noms, y compris au sein de sa propre famille. Résultat : il recrée des sociétés en toute impunité.