17:30 L'invité de "C dans l'air"
Aurélie Casse reçoit en direct une personnalité qui fait l'actualité. Hommes et femmes politiques, écrivains, philosophes, scientifiques ou économistes : 10 minutes de dialogue pour donner un éclairage en prise directe avec l'information du jour.
Ce samedi 15 novembre 2025, Aurélie Casse reçoit Pauline de Saint Rémy, directrice adjointe de la rédaction de Politico.
Elle reviendra sur la décision du gouvernement de suspendre les débats parlementaires ce week-end, pour cause de "fatigue", sur les discussions à l'Assemblée autour du budget en évoquant notamment le vote de la suspension de la réforme des retraites. Et enfin, évoquer l'absence d'Emmanuel Macron sur la scène nationale, alors qu'il redescend dans l'arène pour le sommet Choose France qui s'ouvre lundi.
17:45 "C dans l'air"
Aurélie Casse décryptera en direct l'actualité en compagnie de quatre experts. En fin d'émission, ils répondent aux questions des téléspectateurs.
Les experts invités :
Anthony Bellanger, journaliste, éditorialiste et spécialiste des questions internationales sur FranceinfoTV.
Marie Jégo, journaliste spécialiste de la Russie et ancienne correspondante à Moscou pour Le Monde.
Maryse Burgot, grand reporter à France Télévisions.
Colonel Michel Goya, ancien officier des troupes de marines et historien.
Sylvain Tronchet, correspondant à Moscou pour Radio-France.
Le thème de l'émission :
Survols de drones en France : l'ombre du Kremlin
Pokrovsk menace de tomber. La ville du sud-est, qui fait l'objet de combats depuis plus d'un an, est désormais encerclée par les Russes. Si elle tombe, ce sera la plus grosse prise du Kremlin depuis Bakhmout en 2023. Les mauvaises nouvelles s'amoncellent pour le gouvernement ukrainien, déjà secoué par un scandale de corruption. C'est dans ce contexte que Volodymyr Zelensky rencontrera lundi Emmanuel Macron à Paris. Une visite qui vise, selon l'Élysée, à "réaffirmer l’engagement de la France aux côtés de l’Ukraine". Ce sera aussi l'occasion pour Emmanuel Macron d'évoquer les tentatives d'intimidation menées par la Russie. Ces dernières semaines plusieurs sites militaires et industriels français ont été survolés par des drones. Si les commanditaires n'ont pas encore été identifiés, l'ombre de la Russie plane sur ces opérations.
Sur le front ukrainien, les combats font rage et les médecins ont de plus en plus de mal à absorber le flot de blessés. Dans le Donbass, les Ukrainiens ont mis en place des hôpitaux de campagne pour soigner les victimes avant qu'elles repartent au front. Les drones kamikazes FPV, également utilisés par les Ukrainiens, vont des ravages dans les positions ukrainiennes. Une équipe de C dans l'air a pu se rendre à proximité de la zone de front.
Dans l'est de l'Europe, on observe avec crainte l'évolution du conflit et l'importance prise par les drones dans les combats. En Lituanie, le ministère de la Défense forme depuis plusieurs mois des élèves au pilotage de ces engins volants. Officiellement, on parle d'usage médical ou policier, mais la menace russe est dans toutes les têtes. D'autant que la Lituanie a aussi fait l'objet de survols de drones en juillet et en octobre. Face à cette menace aérienne, le ministre de la Défense lui-même a reconnu "des lacunes et des failles à combler".
À quelle vitesse les Russes progressent-ils en Ukraine ? Comment les Ukrainiens gèrent-ils l'afflux de blessés en provenance du front ? Et pourquoi les États baltes s'inquiètent des manœuvres d'intimidations de la Russie ?
Le sujet vous questionne ?
Posez votre question par SMS au 41 555 (du lundi au samedi de 15h30 à 19h00 | 0,05 € / SMS), sur Twitter avec le hashtag #cdanslair.

































