De vrais meubles en faux bois
Une table basse à moins de 20 euros, une penderie à 49 euros : deux meubles sur trois vendus en France sont en kit, à bas prix. Un marché de 3,6 milliards d’euros que se partagent quelques grandes enseignes comme Ikéa, But, Conforma.Pour tenter de comprendre comment on arrive à fabriquer des meubles aussi peu chers, nous avons enquêté dans les usines.
En Pologne, 3ème exportateur mondial de meubles, nous avons découvert comment les géants du secteur imposent des prix toujours plus bas à leurs fournisseurs.
En France, les meubles low cost ne sont pas faits de bois mais de particules de bois, agglomérées grâce à une colle chimique. Les produits qui composent cette colle peuvent-ils être toxiques pour la santé des consommateurs ? Quelles sont les normes en vigueur et sont-elles appliquées ?
Réseauter pour travailler
Aujourd’hui, un tiers des Français trouvent un emploi via leur « réseau ». Les moyens traditionnels pour trouver du travail – petites annonces, envoi de cv... – sont souvent devenus obsolètes. Le networking - autrement dit la recherche d’un travail via les réseaux sociaux - est en train de devenir le premier vecteur d’emploi.
En postant son profil professionnel sur des réseaux spécialisés, comme Viadéo ou LinkedIn, il est possible de trouver un nouveau job...en 48h ! Un gisement d’emplois dans lequel les DRH viennent puiser allègrement, délaissant Pôle Emploi. Et qui est en passe de devenir un véritable marché : des sites proposent ainsi aux internautes de commercialiser leur carnet d’adresse, pour gonfler leurs réseaux.
Les associations d’anciens élèves se mettent de la partie, et se professionnalisent au point de devenir de véritables agences de placement.
La crise a levé les derniers tabous : même Pôle Emploi anime aujourd’hui des ateliers pour apprendre aux chômeurs à se constituer leur propre réseau.
Effet de mode numérique, ou révolution dans l’appréhension du marché du travail ? Envoyé Spécial a mené l’enquête sur ce phénomène.
Les riverains de la colère
C'est un coin de campagne dans l'Oise où certains habitants ont perdu le sommeil depuis plusieurs mois. Les cambrioleurs rôdent autour de ce paisible hameau de l'Oise : une quinzaine de maisons auraient été "visitées" ces six derniers mois dont celle de Daniel. L'homme est en colère contre ces voleurs, mais aussi contre les autorités qui tardent selon lui à les arrêter. Alors Daniel a décidé d'agir : lui et ses voisins montent désormais la garde à la nuit tombée, les armes à la main.
Dans cette France des petits villages ou des quartiers populaires, les équipes d'Envoyé Spécial ont suivi le quotidien de ces riverains qui ont le sentiment que l 'état ne parvient plus à les protéger. Certains, comme à Marseille ou plus récemment encore à Villeneuve d'Ascq, sont même allés jusqu'à se faire justice eux-mêmes...
Comment la loi encadre-t-elle la constitution de ces groupes de voisins qui se disent vigilants ? Ces initiatives sont-elles encouragées par les élus ? Signent-elles un désaveu de l'action de l'état et de ses forces de police ?
