envoye.special-studio01Voici les reportages qui seront diffusés cette semaine dans le magazine “Envoyé Spécial”, présenté par Guilaine Chenu et Françoise Joly, jeudi 13 janvier 2011 à 20:35 sur France 2. Les hochets de la République.
Ils sont 95 000. Des hommes, pour la plupart, au moins quinquagénaires. Hommes politiques, patrons - petits et grands - hauts fonctionnaires, magistrats, avocats, militaires ou grands sportifs, ils sont chevaliers, officiers, commandeurs, et plus rarement grand officiers, voire grand-croix. Agrafée au revers de leur veste, une  discrète parure rouge, symbole de la plus élevée des décorations françaises : la légion d’honneur. Comme le code civil ou les lycées, c’est un de ces legs d’Empire qui a traversé les Monarchies, Vichy et toutes les Républiques, honorant les Français les plus « méritants ».

Mais sait-on aujourd’hui que cette médaille permet  d’accéder à un lycée et un internat dédiés aux enfants de décorés ainsi qu’à une maison de retraite ?  Durant leur mandat, les Présidents de la République Française distribuent des milliers de médailles. Sur quels critères ? Pour “Envoyé Spécial”, le conseil de l’ordre a ouvert ses portes. Préfectures, ministère, Grande  Chancellerie de l’Ordre et Elysée : le processus de sélection des dossiers est-il transparent ? Permet-il de démêler l’écheveau d’amitiés personnelles, de réseaux professionnels ou d’intérêts particuliers qui peuvent expliquer certaines candidatures ? Enquête sur le revers d’une médaille qui consacre ce que la République a  de meilleur mais cache aussi - parfois - ce qu’elle a de pire.

Sur les traces d’Al Qaïda au Sahel.
Après la mort de deux jeunes Français enlevés et exécutés au Niger, reportage exclusif sur ces terroristes qui ont pris la France pour cible. Qui sont-ils ? Et pourquoi s’attaquent-ils à notre pays ?

A dix doigts du triomphe.
2010 aura été l’année Chopin, 2 siècles après la naissance du compositeur, le concours Chopin a été particulièrement couru. Il a réuni en octobre, comme tous les 5 ans, 80 jeunes pianistes triés sur le volet parmi les meilleurs du monde, qui jouaient leur carrière devant les « gardiens du temple » de la Philharmonie de  arsovie. Chopin aurait détesté le principe même du concours, s’insurge un participant : la compétition tient presque autant de l’épreuve sportive que de l’évènement artistique tant il est vrai qu’il faut une résistance physique et une force mentale à toute épreuve pour tenir pendant les trois semaines d’auditions.

Mais le fait est que les personnalités attachantes des concurrents, à travers succès et échecs, le suspense des éliminatoires et le haut niveau musical du prestigieux concours donnent un attrait particulier à cette étrange réunion de virtuoses venus du monde entier. Alors que ces dernières années, les pianistes asiatiques  tenaient le haut du pavé, cette année, les plus représentés en finale étaient les Russes, suivis par deux Français.