envoye.special-studio01Jeudi 10 mars à 20:35, Guilaine Chenu et Françoise Joly présenteront sur France 2 un nouveau numéro du magazine “Envoyé Spécial”. Voici les reportages diffusés cette semaine : Prothèses mammaires : les dessous d’un scandale sanitaire.
Séduire ou se reconstruire ... Dans son corps et son esprit ! Le marché de l'esthétique médical a toujours su tirer parti de ces demandes essentiellement féminines. La crise n'y change rien et, loin des excès d'hier, la tendance est au naturel. Pour beaucoup, le sein reste l'emblème de la féminité. L’augmentation mammaire se place en première position dans les interventions chirurgicales esthétiques. La mode des produits injectables se développe, le choix majoritaire reste la pose de prothèses en silicone.

500 000 Françaises sont porteuses d'implants mammaires. Un chiffre un peu incertain car les femmes n’avouent pas facilement, encore moins publiquement, d’avoir usé de cet artifice. 80 % des poses de prothèses le sont dans un cadre esthétique ; 20 % lors d'une reconstruction après l'ablation d'un sein suite à un cancer. Ce secteur a connu ces dernières années une fraude. Pendant des années, la société P.I. P., installée dans le Var, a fabriqué des lots de prothèses contenant du gel de silicone non médical. 30 000 à 45 000 Françaises en seraient porteuses. 200 000 autres femmes dans le monde seraient dans le même cas. Ces prothèses se rompent plus facilement et peuvent laisser échapper un gel loin d'être inoffensif pour la santé. Nous avons enquêté sur ce scandale sanitaire mis à jour en mars 2010 et nous avons rencontré des fabricants, des victimes, des autorités de santé ainsi que des enquêteurs.

De la cité au ciné.
Trois Français d’origine maghrébine, noire, et asiatique, tous trois issus de la banlieue : une distribution plutôt inhabituelle pour un film français. Ce seront les têtes d’affiche du prochain film de Djamel Bensalah, réalisateur lui-même d’origine algérienne, et né en banlieue. Un metteur en scène qui s’attache à dépeindre dans ses comédies une France de la "diversité", et à la représenter sur ses plateaux de tournage, devant et derrière la caméra. Pourtant, si quelques grandes vedettes d’origine maghrébine ont émergé ces dernières années sur le grand écran, les acteurs d’origine africaine ou asiatiques sont encore très rares, ou restent cantonnés à des rôles subalternes… Faut-il parler d’un "cinématographiquement correct" ?

Le troisième sujet n'a pas encore été communiqué par la chaine. Sommaire sous réserve de modificaiton lié à l'actualité.