Vendredi 3 février à 20:35, en direct des Sables d'Olonne, “Thalassa” et le Bel Espoir vous invitent sur les côtes de la Vendée avant de partir pour un grand voyage au Brésil. Vous allez découvrir les Sables d’Olonne, point de départ et d’arrivée de la plus célèbre course autour du monde à la voile et station balnéaire historique de la côte Atlantique. Nous survolerons le marais vendéen, les longues plages de la côte, les îles d’Yeu et de Noirmoutier. Notre voyage lointain nous emmènera au Brésil vers une île hantée par les ovnis, dans un somptueux désert de dunes et de lagons et sur les traces d’une chaussure de plage au succès planétaire.

Entre ciel et mer : le littoral vendéen
C’est un territoire cerné par la mer que les Celtes avaient baptisé « Olona », traduction vraisemblable de « au-dessus des eaux ». Quoi de plus naturel que de contempler du ciel ce port parmi les mieux abrités du littoral vendéen. Signe particulier : un remblai destiné à prévenir les ravages de la mer. La digue, atteint le chenal d’où les concurrents du Vendée Globe se jettent dans la course au large en solitaire.

A peine visible du continent, l’île d’Yeu est la plus distante du littoral Atlantique. Le vieux château difficile à discerné tant il se confond avec la roche, n’a pas échappé à la caméra embarquée à bord de l’hélicoptère de Thalassa. Les amateurs de bandes dessinées n’ignorent sans doute pas que l’obscure forteresse aurait servi de décor à l’une des aventures de Tintin.

L’île de Noirmoutier est proche de la côte mais au bord de la noyade. Les deux-tiers de l’île sont situés sous le niveau de la mer. Difficile de survoler l’île sans faire un passage au dessus du Gois. Empierré, puis pavé, la route sous la mer était longtemps l’unique moyen de rejoindre Noirmoutier. Mais gare ! La chaussée n’émerge qu’une à deux heures, deux fois par jour quand le décide la marée …

Les accros des Sables
Quand le navigateur Jean Luc Van den Heede alias VDH chante « Viens donc faire un tour en Vendée » sur l’air d’une chanson culte du groupe folk rock Matmatah, on comprend l’attachement du célèbre marin pour les Sables d’Olonne et sa région. VDH n’est pas Sablais mais comme Samuel le vigneron-surfeur ou Louise l’historienne de l’art, tous deux originaires de Nantes, il a choisi de poser ses valises ici. D’autres personnages y vivent depuis plusieurs générations et ont des histoires secrètes à nous raconter. Il y a Bertrand le pêcheur écrivain ou encore Christine l’anglophile qui vend des « fish and chips » à base de merlus locaux hiver comme été.

Les artificiers de la mer
Dans la famille Couturier, le feu d’artifice est une passion qui s’est transformée en métier. Jacques, le père, était instituteur. À 40 ans il a changé de vie pour devenir artificier. Vingt ans après, avec son fils Joseph, ils comptent parmi les artificiers les plus renommés de la profession. Feux du 14 juillet à Paris, mariage du Prince Albert de Monaco, vainqueur du festival international des feux d’artifices à Macau, même avec cette notoriété, Jacques a toujours un regard d’enfant sur la magie du feu. Une magie qui demande plusieurs jours de préparatifs en amont pour vingt minutes de spectacle. Lorsque le feu d’artifice a lieu sur une plage comme à Chatelaillon, en juin dernier, les artificiers s’installent sur la mer, une difficulté supplémentaire. Pour les bateaux, ils ont fait appel à des travailleurs de la mer. Les conchyliculteurs et les ostréiculteurs ont accepté de prêter leur barge de travail pour le grand soir. Une rencontre entre deux mondes pour le plaisir des 100 000 spectateurs présents ce soir-là.

Les poussins de la plage
Tous les deux ans, à l’occasion du week-end de l’Ascension, la plage de St Jean-de-Mont devient le plus grand terrain de football au monde. Le temps d'une marée basse, ce tournoi va accueillir plus de 4000 enfants. Dès que la mer se retire, Fabrice - le géomètre de ce projet éphémère - entame avec son équipe de bénévoles, une course contre la montre. Il faut tracer les 240 terrains nécessaires à l’épreuve. Au même moment, à Angers, Rachid, l’entraîneur de l'Intrépide d'Angers, embarque une quarantaine d’enfants du club. Pour eux, Foot'océane est l’occasion d’aller jouer loin du quartier. Mais en plus d'une fête du football, pour certains d'entre eux c’est une première, puisqu'ils n'ont jamais vu la mer, autrement qu'à la télévision.