envoye.specialVoici les reportages diffusés au cours du dernier numéro du magazine “Carnet de voyage d'Envoyé Spécial”, diffusé ce soir à 20:35 sur France 2. Vacances sous assistance
Plus de 14 millions de Français partent en vacances chaque année. Mais il arrive parfois que le voyage ne se passe pas comme prévu : que se passe-t-il quand on a un accident ou qu’on tombe malade à l’étranger ? 100 000 à 200 000 touristes par an sont rapatriés en urgence de leur lieu de vacances. Pour voler au secours de ces voyageurs en détresse, les sociétés d’assistance sont prêtes à partir 24 heures sur 24. Sur les plateformes téléphoniques, les "régulateurs" reçoivent des centaines d’appels par jour. Leur mission : évaluer d’abord à distance, par téléphone, l’état du patient. Si le rapatriement est décidé, c’est le branle-bas de combat : départ d’un médecin urgentiste dans les 24 heures, jet privé équipé comme un véritable hôpital volant… Mais le retour en France n’est pas toujours la bonne solution : si le malade n’est pas stabilisé, il vaut mieux l’hospitaliser sur place. Une situation pas toujours facile à accepter, surtout pour la famille. Et qui réserve parfois de mauvaises surprises : dans certains pays, les établissements médicaux sont loin d’être à la hauteur. Fausses prestations, frais d’hospitalisation astronomiques, scanners inexistants mais facturés… Régulièrement, les sociétés d’assistance doivent dépêcher leurs enquêteurs sur place pour évaluer la qualité des cliniques à l’étranger. D’autres mauvaises surprises peuvent guetter les vacanciers en perdition. Les voyageurs atteints de maladie chronique, ou victimes d’une épidémie sur leur lieu de vacances se voient souvent refuser toute prise en charge. Et devront rentrer à leurs frais. Pour offrir des billets à prix cassés, les compagnies low-cost proposent elles aussi d’assurer leurs voyageurs, et là, gare aux arnaques : les contrats sont en fait sous-traités aux grandes compagnies d’assistance, et couvrent encore moins le voyageur ! L’assurance est aussi low cost que le billet… Entre professionnels du rapatriement d’urgence et petites arnaques de l’assistance voyage, “Envoyé Spécial enquête sur le business de l’assurance touristes.

Le business des objets souvenir
Boules à neige, bols prénom, sets de tables, magnets, ou porte-clés… Sur un buffet, dans une vitrine ou au fond d’un tiroir, tout le monde a chez soi un souvenir de vacances. Considérés par certains comme passés de mode, ces objets restent un must pour beaucoup de vacanciers. Comment ces souvenirs sont-ils conçus et fabriqués ? Qui sont les nouveaux venus qui tentent de dépoussiérer le secteur ? A l’heure du Made in China, ces objets ont-ils encore quelque chose d’artisanal ? Enquête sur le business des souvenirs de vacances.

Argentine : la Revanche du Tango
Il vient d'être inscrit au Patrimoine mondial immatériel de l'Unesco. Des bals lui sont consacrés, des cours de danse ouvrent leurs portes partout dans la capitale comme en province : le tango renaît, et cette musique qui faisait danser nos grands-parents fait désormais chavirer les trentenaires branchés. Témoin : le succès phénoménal du trio franco-suisso-argentin Gotan Project, qui remplit L'Olympia avec une réécriture électro-tendance du tango traditionnel. En Argentine, capitale de la patrie du tango, cette danse est devenue un argument commercial : à Buenos Aires, depuis cinq ans, on assiste à un afflux de touristes attirés par l'univers du tango. Ils viennent apprendre à danser, découvrir les "milongas" (bals tango argentins) les plus réputées et veulent écouter à la source cette musique qui est au coeur de la culture argentine.
Posture, cadence, direction du regard, chaque détail compte dans le tango, et l'apprentissage n'est pas toujours facile. Quels sont les meilleurs cours ? Est-ce une danse accessible à tous ? Du quartier de La Boca aux meilleurs fabricants de chaussures de tango à l'ancienne, découverte du parcours parfait du passionné de tango.

Vacances système D.
Comment s'offrir des vacances de rêve quand le porte monnaie est vide ? En ces temps de crise, plus d'un Français sur deux pense ne pas pouvoir partir en vacances cet été. Certains ne renoncent pas et commencent à se tourner vers des solutions alternatives, peu coûteuses et pourtant pleines de promesses… Des vacances aux noms étranges : house sharing, couchsurfing, wwoofing.... Traduction: on échange son logement avec une autre famille à l'autre bout du monde, on s'invite chez des inconnus qui vous offrent leur canapé le temps de quelques nuits, on bénéficie du gite et du couvert gratuits chez un agriculteur bio en échange de quelques heures de travail à la ferme. Très en vogue dans les pays anglo-saxons ces vacances système D sont en train de conquérir les Francais, toutes générations confondues, du jeune étudiant qui ne peut s'offrir l'hôtel aux familles qui ont envie de rêver pour un moindre coût. Dans ce reportage nous sommes allés à la rencontre de ces étonnants voyageurs :
Laurent un jeune cadre parisien qui s'est donné un an pour faire le tour du monde en couchsurfing, c'est-à-dire, en surfant de canapé en canapé. Un moyen de faire des économies et de vivre la vie des habitants des pays où il s'arrête. Nous avons rencontré ces wwoofeurs, des aventuriers prêts à mettre les mains dans la boue pour s'offrir un voyage en Nouvelle Zélande... Nous avons suivi ceux qui n’ont pas peur de laisser les clés de leur maison à des étrangers.... Et derrière ces nouvelles façons de voyager nous avons eu l'impression d'assister à la naissance d'une autre philosophie du voyage : tous nous ont parlé de partage, d'échange, de responsabilité, de citoyenneté..... Et si la crise permettait de donner un autre sens aux vacances ? De Paris à Alexandrie, de la Normandie à la Californie, de la Nouvelle Zélande à la Chine, un reportage de Stéphanie Lebrun, Julie Peyrard et Lise Thomas Richard.