
9 euros net.
Pour donner la parole à ces travailleurs précaires, Zita va se faire embaucher par deux sociétés de ménage du Nord - Pas de Calais et va travailler cinq à huit heures par jour chez des particuliers pour un salaire mensuel d'environ 630 euros net. Ce salaire lui permettra de se loger à Lille dans une chambre de bonne de 12m², avec wc sur le palier. Soumise à des cadences infernales et une pression permanente, aussi bien de la part des clients que des agences de femmes de ménage, Zita va découvrir l'état d'extrême fatigue et de vulnérabilité vécu par ces travailleuses précaires qui font le ménage pendant huit heures par jour / 6 jours sur 7.
En plus de l'intransigeance de ses employeurs, Zita va découvrir l'exigence technique que nécessite ce métier. En effet, on ne s'improvise pas femme de ménage et malgré une formation de 2 jours, Zita va réaliser qu'elle met trop de temps et n'est pas assez efficace. Rapidement, au stress des cadences et à l'épuisement physique, vont s'ajouter la fatigue morale, la solitude et la crainte de perdre un client. Au fil de son enquête, elle va rencontrer et vivre au côté de plusieurs personnes emblématiques de cette profession.