Voici les sujets inscrits au sommaire du magazine “Envoyé Spécial”, présenté par Guilaine Chenu et Françoise Joly jeudi 23 septembre à 20:35 en direct sur France 2. Les arnaques du permis à point
En 10 ans, le nombre de morts sur les routes en France a été divisé par deux, pourtant de plus en plus de français conduisent au dessus des lois. La fraude au papier rose prend une ampleur inédite, elle coûte chaque année plusieurs centaines de millions d’euros à l’Etat. Explosion des annulations de permis, retraits de  points, examens du permis de conduire toujours plus corsés, certains conducteurs français semblent avoir trouvé la parade : avec des avocats spécialisés qui contestent systématiquement les infractions, l’utilisation de voitures immatriculées à l’étranger, les tricheries à l’examen du permis de conduire.

Comment ces  conducteurs peu scrupuleux arrivent-ils à acquérir un permis de conduire sans le passer ou à éviter la perte de points ? Pourquoi ces tricheurs prennent-ils le risque de se mettre dans l’illégalité ? Quelles sont les limites de ces arnaques proposées aux automobilistes et comment les autorités luttent-elles contre ce fléau ?  Enquête sur un phénomène en pleine explosion.

Business à l’Irakienne
Alors que les soldats américains amorcent leur retrait d’Irak, le marché de la reconstruction est toujours l’objet de toutes les convoitises. L’enjeu : 460 milliards d’euros…Un pactole qui attire les investisseurs du monde entier. Mais comment travailler dans un pays qui n’en a pas fini avec la violence ? Pour le savoir, Gilles Jacquier a suivi des diplomates et des entrepreneurs français qui souhaitent investir en Irak. Quelle est la place de la France face à ses concurrents qu’ils soient américains, asiatiques ou européens ? Ce carnet de voyage nous emmène dans les coulisses du pouvoir irakien, là où se négocient les contrats avec les  investisseurs, un monde souvent opaque.

Les discriminés de la République
Aujourd’hui, l’Etat affiche une volonté de promotion de la diversité ethnique, raciale et culturelle dans la fonction publique, la réalité est pourtant bien différente dans les lycées, les administrations ou les commissariats. De nombreux fonctionnaires français issus de l’immigration sont en butte à des discriminations  institutionnelles ou sournoises. Cette année, sur 10 000 plaintes pour discriminations enregistrées par la HALDE, la Haute Autorité pour la Lutte contre les Discriminations, 1500 provenaient de fonctionnaires. Police, éducation nationale, armée, collectivités territoriales, aucune administration n’y échappe.… Y’a-t-il  vraiment égalité des chances pour les minorités dans l’administration ? Les services de l’Etat sont-ils aussi « exemplaires » qu’ils le revendiquent ? Pourquoi les victimes ont-elles du mal à faire reconnaître leur situation, et valoir leurs droits ? Quelles initiatives l’Etat prend-il pour faire respecter les lois à ses propres  fonctionnaires ? Enquête sur une administration où quelques réussites spectaculaires masquent encore une forêt de dérives et de dérapages.

Ces photos qui nous trompent (diffusé le 10 décembre 2009)
Une députée française a déposé à la mi-septembre un projet de loi pour exiger que la mention - photo retouchée - soit dorénavant obligatoire à côté de chaque image retravaillée avec des logicielsgraphiques. Elle souhaitait dénoncer une certaine dictature que l'image exercerait sur notre inconscient, en particulier sur   es plus jeunes. Ce qu'on n'imagine pas, c'est qu'en réalité la quasi totalité des images dont nous sommes abreuvées au quotidien sont retouchées : les publicités bien sûr, pour la mode, les parfums ou les cosmétiques ; les photos de mannequins dans la presse féminine. Plus grave : les photos d'actualité sont parfois, elles- aussi, remaniées d'un coup de gomme numérique... Aujourd'hui l'usage et les abus de la retouche commencent à poser question. Pourquoi cette recherche excessive de la perfection ? Pourquoi la moindre campagne publicitaire pour un rouge à lèvres nécessite-elle jusqu'à 20 heures de  retouches ? De quoi sont  aujourd'hui capables les logiciels de retouche ? Leur intervention est-elle toujours décelable ? Apprend-t-on à nos enfants à décrypter ces trompeuses images. Et jusqu'où peut-on aller avant de basculer dans la malhonnêteté ?