maisons_closesCe soir à 22:45 sur M6, Bernard de la Villardière présentera un numéro du magazine “Enquête Exclusive” qui sera consacré au business des maisons closes en Espagne. Chaque week-end des milliers de jeunes Français passent la frontière espagnole, but du voyage : s’éclater dans les « prostibulos », de gigantesques maisons closes aux allures de boîtes de nuit. Interdits en France, les bordels ont pignon sur rue en Catalogne, où ils ont été légalisés en 2002. À l’intérieur, officient jusqu’à 250 prostituées : originaires du Brésil, d’Afrique ou encore d’Europe de l’Est. Certaines travaillent de leur plein gré mais d’autres sont sous la coupe de réseaux mafieux. Un trafic de femmes sur lequel les autorités ont bien du mal à enquêter.

En Espagne, les patrons de bordels forment un lobby puissant, ils soignent leurs relations avec les forces de l’ordre et n’hésitent pas à présenter leur business comme un remède à la crise économique qui ravage le pays. Un argument qui fait mouche : les retombées de l’industrie du sexe sont estimées à vingt milliards d’euros. Tenir un bordel, c’est aujourd’hui en Espagne un métier presque comme un autre. Stéphane Gomez, un jeune Français, n’a pas hésité à se lancer sur le créneau. Il a ouvert une maison close haut de gamme à Barcelone et son établissement attire aujourd’hui une clientèle d’hommes d’affaires et de riches touristes.