
Résultat : fêtards incontrôlables, comas éthyliques, bagarres récurrentes. Les petites cités balnéaires qui ont découvert le « springbreak » à l’européenne en font les frais. Des maires de tous bords, des associations de voisins, des patronages religieux mais aussi des écologistes furieux de voir les plages transformées en dépotoirs se mobilisent pour tenter de décourager ces hordes de jeunes vacanciers éméchés.
Policiers, Samu et pompiers sont mobilisés pour limiter les dégâts de ces séjours de folie mais si les services d’ordre des discothèques ont l’habitude de gérer les excès de jeunes déchaînés, les hôteliers habitués à une clientèle familiale ont du mal à maitriser les apéros et les « afters » qui transforment chambres et couloirs de leurs établissements en boîtes de nuit. Théoriquement interdit, l’alcool y coule à flot et parfois la fête tourne au drame : un jeune étudiant français a récemment chuté du 5e étage d’un hôtel de bord de mer.