L'histoire en quelques lignes...
En 1944, Julien Quentin rejoint le collège catholique dont il est pensionnaire, bien qu'il n'ait aucune envie de quitter sa mère et la maison familiale. Initialement turbulent, Julien nourrit une rivalité curieuse envers un nouvel élève, Jean Bonnet, qui se distingue par son caractère solitaire et son intelligence discrète.
Malgré leurs différences initiales, une amitié silencieuse et sincère s'installe entre les deux garçons. Ils partagent les mêmes lectures, le même goût pour la musique, et commencent à se confier l'un à l'autre. Poussé par sa curiosité d'enfant, Julien mène une "enquête" qui le mène à une vérité déchirante : Jean Bonnet est en réalité Jean Kippelstein, un enfant juif caché dans l'établissement par le Père Jean, le directeur du collège. Cet acte de résistance courageux est également posé pour deux autres enfants.
L'atmosphère pesante de l'Occupation se fait de plus en plus sentir, culminant dans une trahison fatale. Joseph, l'employé des cuisines renvoyé par le Père Jean pour des activités de marché noir, se venge en dénonçant la présence des enfants juifs à la Gestapo. Lors d'une matinée glaciale de janvier, des officiers nazis font irruption dans le collège. La Gestapo exige que les enfants cachés soient identifiés. C'est à cet instant tragique que l'innocence de Julien vacille : un regard involontaire, une simple redirection visuelle, suffit à confirmer aux nazis l'identité de son ami.
Le Père Jean est arrêté aux côtés de Jean Bonnet et des deux autres enfants. Alors qu'ils sont emmenés, le prêtre lance un dernier adieu poignant à ses élèves : « Au revoir, les enfants ! ».



































